Antiquité jusqu’à 400 av jc
Histoire: Corse : Une île aussi tourmentée que belle - 1800 avant jc : A la recherche des Hébreux - Les Femmes Gauloises dans l’antiquité- Asie du Sud-Est - La Mésopotamie dans l’antiquité - Les Sémites - Le Moyen Orient dans l’antiquité - L’Egypte au temps de Ramsès II de vers 1300-1213 av. jc - Le levant dans l’Antiquité (1ère partie) - Le levant dans l’Antiquité (2ème partie) - Les Phéniciens 2ème partie - L’histoire des empires iraniens - Histoire de l’Anatolie - L’Égypte au Moyen-Orient - L'esclavage dans l'Antiquité - Les premier roi d’Israël de 1000 à 597 avant jc - Antiquité classique (entre 600 et 500 av. jc à l’empire Romain - Les âges sombres de la Grèce 1200 à 650 avant jc - Naissance des Jeux Olympiques le 1er juillet 776 av. jc - Chypre, le berceau d’Aphrodite - L’ostracisme ou la démocratie démagogue - 13 septembre 490 avant jc. Petite victoire des Athéniens à Marathon - 597 av. jc à 73 : Les Juifs après l'exil de Babylone - 660 av. jc : Zoroastre et le mazdéisme, première religion des Perses - 621 av. jc : Dracon introduit la démocratie à Athènes - Nouveau départ en Méditerranée: Naissance d’Israël - L’Arménie du 6ème siècle av. jc à la domination des Turcomans -
Le temps des prophètes du 6ème siècle av. jc à 622
Prophètes et mysticisme
L'Antiquité classique coïncide avec la naissance de la plupart des grandes religions et systèmes philosophiques qui guident aujourd'hui encore nos destinées.
Cela commence au 6ème siècle av. jc entre 600 et 500 av. jc avec la naissance en Inde d'un prince du nom de Siddharta Gautama. Il resta dans les mémoires sous le nom de Bouddha* (l'Illuminé). En Chine, à la même époque, vivent Lao Tseu, le fondateur du taoïsme*, et Confucius, dont les préceptes moraux régissent encore la vie des Chinois.
En Perse, un prophète appelé Zarathoustra ou Zoroastre énonce la doctrine du mazdéisme*, qui a inspiré les religions monothéistes. Des prophètes se lèvent aussi chez les Hébreux en exil à Babylone*. De retour en Palestine*, ils reconstruisent le Temple de Jérusalem* détruit par Nabuchodonosor et font de la Bible* la loi de leur communauté.
Au cours des siècles suivants, la philosophie et la raison s'épanouissent au pied de l'Acropole d'Athènes, avec Socrate, Platon ou encore Aristote. Sous le règne de l’empereur romain Tibère, un juif de Galilée se présente comme le Fils de Dieu. Il est à l'origine du christianisme, dont près d’un tiers de l’humanité est aujourd’hui l’héritière. Le temps des prophètes se clôt avec la prédication de Mahomet dans le désert d'Arabie*. Sa religion s’est imposée dans une grande partie du Vieux Monde, de l’Atlantique au Pacifique, et guide aujourd’hui plus d’un homme sur cinq.
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Les origines de la Grèce
La Grèce classique s’est épanouie 500 ans av.jc dans les cités grecques des bords de la mer Égée*. Elle puise son inspiration en Crète*, une île de la Méditerranée qui donna naissance à la civilisation minoenne*, du nom de Minos, un roi légendaire (2.000 av. jc). Les Minoens vénéraient des divinités féminines et accordaient aussi dans leur culture une place particulière au taureau d'où la légende grecque du Minotaure. Comme les anciens Égyptiens et les Étrusques*, un peuple de la péninsule italienne, ils pratiquaient peu l’esclavage et respectaient une relative égalité entre les hommes et les femmes.
La société minoenne est bouleversée par l’invasion des Achéens* vers 1.500 av. jc. Ceux-ci bâtissent une nouvelle et grande civilisation en Grèce continentale et en Crète. En témoignent des ruines cyclopéennes*, notamment à Mycènes*, dans le Péloponnèse*. Une guerre met aux prises quelques cités achéennes et la cité de Troie. De cette guerre obscure, contemporaine du pharaon Ramsès II et de Moïse, il nous reste la plus grande épopée de tous les temps, écrite bien plus tard par Homère : L’Iliade et l’Odyssée d’après Ilion, autre nom de Troie, et Odysseus, autre nom du héros Ulysse.
Après les Achéens surgissent les Doriens*, autrement plus brutaux. Avec eux la Grèce et la Crète plongent dans une période sombre dont ils ne sortent que lentement. Après cela, la Grèce entre dans une période obscure d’où émergent la poésie d’Homère, les jeux olympiques, la naissance d’un nouvel alphabet inspiré de celui des Phéniciens et l’invention de la monnaie ! Des savants comme Pythagore et plus tard Thalès et Euclide jettent les bases des mathématiques.
La Grèce et l’avènement de la raison
Dans les cités grecques, les rivalités entre les possédants et les autres hommes libres se concluent au 7ème siècle av. jc par des arbitrages qui vont donner naissance à une première forme de démocratie.
À Athènes, Dracon instaure une loi commune assez dure pour convaincre chacun de renoncer à tirer lui-même vengeance des affronts faits à son clan d’où l’adjectif draconien qui désigne une disposition très sévère. Son œuvre est complétée par Solon, qui répartit les citoyens d’Athènes en quatre classes selon leur richesse, avec des droits et des obligations propres à chacune. Un 3ème réformateur, Clisthène, achève de jeter les bases de la démocratie athénienne. Celle-ci est ouverte à tous les hommes libres de plus de 18 ans.
La démocratie, qui rend les hommes solidaires de la Cité, est mise à l’épreuve avec l’irruption des Perses. Sous le commandement de Darius, ils débarquent dans la plaine de Marathon* au nombre de plusieurs dizaines de milliers. Les citoyens athéniens ne se démontent pas. Ils chargent les intrus au pas de course. Les Perses rembarquent dans le désordre cependant qu’un soldat grec prend sur lui de courir jusqu’à Athènes pour annoncer la victoire dans un ultime soupir. Son exploit est à l’origine de l’épreuve sportive du marathon en 490 av. jc.
À Persépolis*, la défaite passe mal. Xerxès, fils de Darius, tente de prendre sa revanche 10 ans plus tard. Mais son armée est retardée par le sacrifice héroïque de Léonidas et de ses guerriers spartiates dans le défilé des Thermopyles*. Quand les Perses arrivent à Athènes, c’est pour y trouver une cité vidée de ses habitants. À l’instigation de Thémistocle, les citoyens athéniens ont pris la mer et c’est sur les flots, près de l’île de Salamine*, qu’ils remportent une victoire décisive en anéantissant la flotte perse. Le poète Eschyle a chanté en des termes immortels cette victoire, premier témoignage de la supériorité des démocraties sur les despotes quels qu’ils soient.
La défaite des Perses inaugure le grand siècle d'Athènes. Ce 5ème siècle av. jc est appelé siècle de Périclès, du nom du principal dirigeant de cette époque. Périclès fait reconstruire l'Acropole*, la colline sacrée ravagée par les Perses, avec le concours du sculpteur Phidias. Le résultat suscite encore l'admiration malgré les ravages du temps.
De grands dramaturges : Eschyle, Euripide, Sophocle, transforment les cérémonies religieuses, avec un chœur et un récitant, en pièces de théâtre à part entière. La pensée rationnelle se développe. Face aux mystères de la nature, les historiens Hérodote et Thucydide et plus tard le philosophe Aristote ne se contentent pas de chercher des explications dans les mythes. Ils réfléchissent, raisonnent et vérifient par l'expérience la validité de leurs conclusions.
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Les Nabatéens
Les ancêtres de l'Arabie
Avec la mise en valeur de nouveaux sites en Arabie saoudite, les Nabatéens vont enfin sortir de l'ombre de Pétra et nous prouver qu'ils ne sont pas les bâtisseurs d'une seule ville.
Mais d'où peuvent bien venir les Nabatéens ? Seraient-ils les descendants de Nebayôt*, peuplade arabe citée dans l'Ancien Testament ? La seule certitude est qu'ils sont originaires d'Arabie où, dès l'époque perse, ils s'adonnaient au commerce avec le port de Gaza*.
Au 6ème siècle avant jc, les voilà qui commencent à s'intégrer aux populations jordaniennes du sud de la mer Morte, apportant notamment dans leurs bagages leur maîtrise de l'irrigation.
C'est l'historien grec Diodore de Sicile qui nous les fait découvrir, mais sa description est peu flatteuse. Après les avoir traités de brigands qui ne vivent que du pillage qu’ils vont faire chez leurs voisins, il rappelle que ceux de la côte s'étaient mis à piller les vaisseaux échoués et couraient les mers en pirates, fidèles imitateurs de la méchanceté et de la férocité des Taures, habitants du Pont Crimée. Il ajoute que, toujours invincibles, ils ont toujours conservé leur liberté et qu’il n’est point de conquérant qui les ait soumis.
En 312 av. jc Antigone le Borgne, général de Alexandre III, voulut faire payer à ces commerçants qu'on disait déjà forts riches une taxe sous formes d'aromates.
Grave erreur ! Les Nabatéens finirent par massacrer les Grecs et se faire une belle place dans ce nouveau monde né des conquêtes d'Alexandre. Ils étaient désormais incontournables.
Dès le 3ème siècle av. jc les Nabatéens ne sont plus de pauvres nomades mais les habitants d'un véritable royaume qui se développe autour de leur capitale, une ville occupée autrefois par les Édomites* et connue sous le nom de Pétra*.
Mais ils n'ont pas oublié pour autant leur origine : ces nomades continuent en majorité à vivre sous la tente et à s'adonner au commerce. Petit à petit, l'argent entre dans les caisses, attirant le regard des puissances voisines.
C'est d'abord le roi Antiochos XII, de la dynastie hellénistique des Séleucides*, qui a la mauvaise idée en 87 av. jc de les provoquer : il est massacré avec ses troupes. Puis c'est le tour des Romains et de l'empereur Auguste de s'intéresser à eux, à leur plus grand malheur.
En 64 av. jc, il envoie le préfet d'Égypte*, Aelius Gallus, annexer le royaume de Saba*, en Arabie du sud. Rien de plus facile, il suffit d'utiliser la parfaite connaissance du pays qu'ont leurs alliés, les Nabatéens. Grave erreur... Les 10 000 hommes de l'expédition, mal conseillés, se perdent dans le désert et ce n'est
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Le début de notre ère est aussi celui de l'apogée des Nabatéens grâce au bien-nommé Arétas IV.
Sous son règne la paix et les affaires fleurissent et la ville de Pétra se couvre de monuments, tous plus splendides les uns que les autres : théâtre, tombeaux, palais... Rien n'est trop beau pour le royaume dont les richesses sont visibles jusqu'à Hégra* (site d'Al-'Ula), en Arabie.
Les Romains sont en embuscade et se montrent de plus en plus pressants, observant d'un œil envieux les lourdes caravanes qui semblent les narguer. En définitive, les Nabatéens ne peuvent rien face à la volonté de Trajan d'unifier son Empire : en 106, la région est annexée et devient une simple division de la grande province d'Arabie*, gérée à partir de la belle ville de Bosra* en Syrie*.
La dynastie régnante à Pétra disparaît sous le rouleau compresseur romain, ce qui n’empêche pas sa cité de continuer à briller. Elle accède même au titre de Petra Metropolis en 130, après la visite d'Hadrien.
Mais rien n'y fait, le trafic se déplace vers Palmyre* et même si Pétra reste une des plus grandes métropoles de la région, devenant même évêché à l'arrivée du christianisme, au 4ème siècle, le déclin est là, accéléré par plusieurs tremblements de terre. L'arrivée des Croisés en 1116 ne parvient pas à réveiller la belle endormie qui, trop éloignée des routes des pèlerins musulmans, finit par être délaissée par les Arabes.
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Chez les Nabatéens, on aime bien mélanger traditions bédouines et modèle hellénistique. C'est ainsi que la société s'est peu à peu organisée selon le modèle des Ptolémées, avec à sa tête un clan royal très attaché à la notion de dynastie, ce qui a rendu le système relativement stable. Le roi n'est pas le seul à gérer le pays comme l'a expliqué Strabon : « Pétra a un roi particulier toujours issu du sang royal nabatéen, mais celui-ci délègue ses pouvoirs à un des compagnons de son enfance, qui a le titre de ministre et qu'il appelle son frère.
Un rang au-dessous se trouvait le stratège*, militaire qui faisait le lien avec le reste de la population, fonctionnaires, artisans, marchands et esclaves, même si ceux-ci semble-t-il étaient peu nombreux.
Selon Strabon, l'organisation générale de la société et son système législatif n'ont cessé d'étonner les contemporains comme on peut le voir à travers ce témoignage : Il règne à Pétra un ordre parfait, j'en ai pour preuve ce que le philosophe Athénodore, mon ami, qui avait visité Pétra, me contait avec admiration : il avait trouvé fixés et domiciliés dans Pétra un grand nombre de Romains parmi d'autres émigrants étrangers, et, tandis que les étrangers étaient perpétuellement en procès soit entre eux soit avec les gens du pays, jamais ceux-ci ne s'appelaient en justice, vivant toujours en parfaite intelligence les uns avec les autre.
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Les affaires avant tout
Chez les Nabatéens, on est d'abord caravaniers. Que faire d'autre dans une région qui ne propose guère que cuivre et bitume ? Certes, cela leur a permis de devenir incontournables pour toutes les activités d'embaumement et de calfatage, mais cela ne fait pas vivre un royaume.
Heureusement, ce peuple de nomades a su tirer parti de sa position centrale sur les grandes routes commerciales de l'époque. Stratégiquement installés entre Afrique, Europe et Asie, les Nabatéens ont vite monopolisé le trafic des marchandises circulant entre mers et continents : Nombreux sont les Nabatéens transportant jusqu'à la Méditerranée l'encens, la myrrhe et les aromates les plus précieux que leur livrent les convois venus de l'Arabie dite heureuse (Diodore de Sicile, Bibliothèque historique, 1er siècle).
Leurs caravanes, composées de centaines de chameaux, pouvaient rejoindre les routes de la soie vers le nord ou se diriger vers Hégra* (Arabie), dernier poste avant la traversée vers le sud en direction de la côte du Yémen* actuel. S’ils ont impressionné les chroniqueurs de l'époque, ces convois n'étaient pas la seule source de revenus.
Ces adroits négociants avaient compris tout l'intérêt de se proclamer responsables de l'organisation et la sécurité de tous les convois posant un sabot sur leurs terres : ils construisirent donc ports, forts et routes pavées pour faciliter les allées et venues, mais n'oublièrent pas de demander en échange de leurs efforts des taxes qui pouvaient atteindre 25 % de la valeur des biens transportés.
C'est ainsi qu'ils purent établir des bureaux commerciaux jusque dans les îles de la mer Égée, et donner à leur Pétra la magnificence d'une capitale.
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Aperçu de la vie nabatéenne par Strabon, Géographie, 1er siècle av. jc.
Les Nabatéens sont sobres et parcimonieux au point que la loi chez eux frappe d'une amende celui qui a écorné son bien et décerne au contraire des honneurs à celui qui l'a augmenté. Comme ils ont peu d'esclaves, ils sont servis habituellement par des parents, à charge de revanche bien entendu ; bien souvent il leur arrive aussi de se servir eux-mêmes, et cette nécessité s'étend jusqu'aux rois. Ils prennent leurs repas par tables de treize, et à chaque table sont attachés deux musiciens. Le roi a une grande salle qui lui sert à donner de fréquents banquets. Dans ces banquets personne ne vide plus de onze coupes (l'usage est, chaque fois qu'on a bu, d'échanger contre une autre la coupe d'or que l'on vient de vider). Le roi, ici, est si mêlé à la vie commune que, non content de se servir souvent lui-même, il sert parfois les autres de ses propres mains. Quelquefois aussi il est tenu de rendre des comptes à son peuple et voit alors toute sa conduite soumise à une sorte d’examen public. Les habitations, construites en très belle pierre, sont magnifiques, mais les villes n’ont pas de mur d’enceinte par la raison que la paix est l’état habituel du pays ».
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Vivre avec les dieux et les morts
En Nabatène, rien n'est moins organisé que la religion. Il y a des dieux de toutes sortes !
Terre de rencontre, la région accueillit à bras ouverts les divinités apportées dans les bagages des populations choisissant de s'installer dans ce territoire. Retenons le dieu Dusharâ, protecteur du roi, dont le nom peut venir d'une montagne dominant Pétra ou d'une autre, proche de La Mecque, prouvant son origine arabe.
À ses côtés on trouvait d'autres idoles empruntées aux panthéons de l’époque comme la déesse Al'Uzza* (La Très forte) qui est un mélange d'Isis et Aphrodite. Pour honorer ce petit monde, les habitants pouvaient se rendre dans les grands temples ou dans les sanctuaires rupestres où avaient lieu sacrifices et banquets.
Concernant les morts, Strabon est très clair : Aux yeux du Nabatéen, les restes mortels n’ont pas plus de prix que du fumier. Mais comment le croire alors qu'on peut toujours admirer, à Pétra comme à Hégra, des complexes funéraires luxueux qui rivalisent d'originalité ? Façades orientalisantes avec frises variées pour les notables ou tombes de style classique à fronton, colonnes et chapiteaux corinthiens, pour les souverains.
Ces lieux prestigieux étaient destinés à recevoir les dépouilles de familles entières dont les corps étaient préparés pour résister à la décomposition, à la façon d'une momification, avant d'être recouverts de trois couches de tissu et transportés dans des sortes de linceuls à poignées jusqu'à leur maison d'éternité.
Hégra, l'autre Pétra
Hégra (Madâ'in Sâlih), la petite sœur de Pétra. Situé à près de 25 km de la ville d'Al'-Ula, le site lui-même se compose d'innombrables gravures néolithiques mais surtout, dans un paysage lunaire, de dizaines de tombeaux creusés à même les rochers de grès. Développée à partir du 1er siècle avant notre ère par les Nabatéens, la ville sut profiter à la fois d'une belle oasis et de sa position stratégique, à la frontière sud du royaume, sur la route reliant le Yémen à la Méditerranée. Aujourd'hui elle est redevenue un enjeu capital, tant pour la connaissance des Nabatéens que pour l'image de marque de l'Arabie saoudite qui souhaite mettre à profit ce site exceptionnel pour préparer l'après-pétrole en devenant une destination à la mode.
Source Bibliographique: Isabelle Grégor herodote.net/Marie Guilia Amadasi Guzzo, Pétra, éd. Arthaud, 1997/Marie-Jeanne Laroche, Pétra et les Nabatéens, 2009, Guide Belles Lettres des civilisations/ Alula, merveille d'Arabie, catalogue d'exposition, éd. Gallimard – Institut du Monde arabe, 2019.
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Personnages de l'Antiquité:
Simmias de Thèbes: Philosophe thébain du 5ème siècle av. jc - Perdiccas II: Roi de Macédoine entre 454 et 414 / 413 av. jc - Palti fils de Laïs ou Paltiel - Agéladas ou Hagéladas 1er : Sculpteur grec de l'école d'Argos - Myron: Sculpteur grec - Artémon de Clazomènes: Ingénieur militaire grec - Piânkhy ou Piye: Roi de Napata et pharaon de la XXVème dynastie de 752 à 721 ou 747 à 716 av. jc - Mesbet - Tabekenamon ou Tabakenamon : Reine koushite de Napata - Horemakhet - Quish ou Kish - Agag : Roi des Amalécites - Diogène d'Apollonie : Philosophe grec - Mithra ou Mithras : Dieu indo-iranien - Nimlot III ou Namart ou Nemrod : Roi d’Hermopolis de 747 à 725 av. jc - Osorkon IV : Roi de 730 à 715 av. jc - Ioupout II : Pharaon de la XXIIIème dynastie-Roi de Léontopolis dans le delta de 754 à 720 ou 715 av. jc - Peftjaouaouibastet ou Peftjaoudibastet : Roi d’Héracléopolis vers 747/720 av. jc - Procas Silvius : Roi légendaire d'Albe la Longue de 808 à 794 av. jc - Hannah - Eli (Juges) : Juge en Israël durant 40 ans - Khephren ou Khafrê : Pharaon de l'Empire égyptien de la IVème dynastie de 2520/2518 à 2494/2493 av. jc - Djédefrê (ou Djidoufrâ) : Pharaon de la IVème dynastie de l'Ancien Empire égyptien de 2528/2526 à 2520/2518 av.jv - Djedkarê Isési : Souverain de la Vème dynastie égyptienne vers 2381 à -2353 av.jc - Solon : Homme d'État, législateur et poète athénien - Hydarnès III : Satrape d'Arménie entre 450 et 428 av. jc - Teritouchmès : Satrape d'Arménie en 428 av. jc - Protagoras ou Protagoras d'Abdère : Penseur présocratique-Professeur du 5ème siècle av. jc - Hipponicos ou Hipponicos III : Général athénien du 5ème siècle av. jc - Anaximandre de Milet : Philosophe et savant grec présocratique - Xénophane : Philosophe pré-socratique-Poète et scientifique grec - Zénon d'Élée dit le Palamède d'Élée : Philosophe grec présocratique - Timothée de Milet : Poète et musicien grec - Lycon (orateur) : Politicien athénien du 5ème siècle av. jc - Mélétos : Auteur et poète tragique grec du 5ème siècle av. jc - Néfertiti - Thoutmôsis III ou Djehoutymès III : Cinquième pharaon de la XVIIIème dynastie - Suppiluliuma 1er : Roi des Hittites de vers 1380 à 1336 ou 1344 à 1322 av. jc - Assur-uballit 1er : Roi d'Assyrie de 1366 à 1330 av. jc - Amenhotep III ou Aménophis III (vers 1388 av.jc : Neuvième pharaon de la XVIIIème dynastie-Pharaon aux alentours de 1391/1390 av.jc à 1353/1352 - Tiyi (épouse d'Amenhotep III) : Reine d'Égypte de la XVIIIème dynastie - Smenkhkarê : Onzième pharaon de la XVIIIème dynastie vers 1336 ou 1333 av.jc - Diogène de Smyrne : Philosophe grec - Toutânkhamon : Onzième pharaon de la XVIIIème dynastie de 1336 /1335 à 1327 av.jc - Ézéchiel : Prophète de l'Ancien Testament - Oloros ou Orolos - Anaxagore dit de Clazomènes en Ionie : Philosophe présocratique - Antiphon : Un des dix grands orateurs attiques - Brasidas : Général spartiate - Euclès : Coureur de Marathon à Athènes - Ouadji ( le roi-serpent) : Quatrième souverain connu de la 1ère dynastie (Période thinite) vers 3040 à 3020 av. jc - Élie : Prophète majeur dans les religions abrahamiques - Psammétique II : Pharaon de la XXVIème dynastie de 595 à 589 av. jc - Ânkhnesnéferibrê : Divine adoratrice d'Amon de 595/586 à 525 av. jc sous la XXVIème dynastie - Thalès de Milet dit Thalès : Philosophe et savant grec - Psammétique III : Pharaon de l'Égypte de 526 à 525 av. jc - Apriès : Pharaon de la XXVIème dynastie de 589 à 570 av. jc - Nabuchodonosor II : Roi de l'empire néo-babylonien entre 605 et 562 av. jc - Nitocris II : Divine adoratrice d'Amon de 560 à 525 sous la XXVIème dynastie - Nékao ou Néchao : Roi de Saïs de 672 à 664 av.jc - Gygès : Roi de Lydie entre 708 et 687 av. jc - Giloukhepa : Reine d'Égypte de la XVIIIème dynastie - Youya : Aristocrate égyptien de la XVIIIème dynastie - Amenardis II - Montouemhat : Quatrième prophète d'Amon-Maire de Thèbes - Glaucos de Carystos : Athlète grec de l'Antiquité - Théagène de Thasos ou Théogénès : Athlète grec de l'Antiquité - Élisée : Prophète de l'Ancien Testament - Polydamas de Scotoussa : Athlète grec de l'Antiquité - Manassé (Juda) : Roi de Juda - Ézéchias : 13ème roi du royaume de Juda indépendant de 716 à 687 av. jc - Sénakhtenrê Ahmosé dit l'Ancien : Roi d’Egypte - Séqénenrê Taâ : Roi égyptien de la XVIIème dynastie de vers1558 à 1554 av. jc - Rai (nourrice d'Ahmès-Néfertary) - Satdjéhouty ou Sitdjéhouty : Princesse égyptienne de la XVIIème dynastie - Iâhhotep dite Iâhhotep II - Boaz ou Booz : Personnage du livre de Ruth, qui fait partie de la Bible - Obed : Personnage biblique évoqué dans le livre de Ruth - Ahmès-Néfertary - Achinoam (épouse de David) - Benjamin (Bible) - Ruth (Bible) : Personnage biblique - Amram : Personnage biblique - Sargon d’Akkad : Souverain fondateur de l’empire d’Akkad - Chusaï ou Huschaï : Personnage de l'Ancien Testament - Jéthro : Beau-père de Moïse - Madian ou Midian : Personnage de la Bible et du Coran - Sephora ou Tsippora : Épouse de Moïse - Josué : Personnage biblique du Livre de l'Exode et du Livre de Josué - Dinomaque - Pausanias (général) : Membre de la famille royale des Agiades - Aristide le Juste : Homme d’État athénien - Gylippos : Général spartiate - Hyperbolos : Homme politique athénien, démagogue roturier du 5ème siècle av. jc - Nicias : Homme politique - Mégaclès (fils d'Hippocrate) : Homme politique grec athénien des 6ème et 5ème siècles av. jc - Mégabaze : Un des deux généraux perses de Xerxès 1er - Éphialtès d'Athènes : Homme politique - Hippocrate de Gela : Deuxième tyran de Gela - Archidamos II : Roi de Sparte vers 469 av. jc - Harmodios et Aristogiton -
Anaxilas II : Tyran de Rhégion vers 494 av. jc - Aaron (Bible) : Personnage biblique - Pausanias 1er : Roi de Sparte de 408 à 394 av. jc - Pleistoanax : Roi de Sparte de 455 à 445, puis de 426 à 409 av. jc - Nabopolossar ou Nabopolàssar : 1er souverain de la XIème dynastie de Babylone dite "Dynastie Chaldéenne"- Onatas : Sculpteur grec de la fin de la période archaïque - Cypsélos - Hippias (tyran) : Tyran d'Athènes de 527 à 510 av. jc - Zoroastre ou Zarathoustra : Prophète-fondateur du zoroastrisme - Phinées, ou Phinée, ou Phinéas, ou Pinhas : Personnage biblique-Troisième grand prêtre des Hébreux, fils d'Éléazar, lui-même fils d'Aaron - Sogdianos ou Sekyndianos : Roi des Perses Achéménides six mois et demi en 424 av. jc - Xersès II : Roi des Perses Achéménides* pendant 45 jours - Kachta : roi de Napata de 760 à 747 av. jc - Amenardis 1ère : Divine adoratrice d'Amon de 740 à 720/700 av. jc sous la XXVème dynastie - Miltiade l'Ancien : Tyran de Chersonèse de Thrace - Tanoutamon : Dernier pharaon de la XXVème dynastie-Roi de Napata et pharaon de 664 à 656 av. jc - Taharqa : Roi de Napata-Pharaon de 690 à 664 av. jc - Pabatjma - Mouthis - Chepenoupet II : Divine adoratrice d'Amon de 710 à 650 av. jc sous la XXVème dynastie - Haman (Bible) ou Aman : Personnage du livre d'Esther, l'un des livres constituant la Bible - Abiel - Amatokos ou Amadocus: Roi thrace des Odrysae de 410 av. jc jusqu'au début du 4ème siècle - Terillos - Leucippe : Philosophe présocratique grec - Anaximène : Philosophe grec - Roudamon ou Amonroud : Roi de Léontopolis de 757 à 754 av. jc sous la XXIIIème dynastie - Sheshonq V : Roi de Tanis de la XXIIème dynastie, dite libyenne entre 767 et 730 av. jc - Osorkon III : Pharaon d'Égypte de la XXIIIème dynastie - Ânkhésenamon - Ânkh-Khéperourê Néfernéferouaton : Onzième pharaon de la 18ème dynastie aux alentours de 1338 à 1336/1335 av. jc - Horemheb : Dernier pharaon de la XVIIIème dynastie - Aventinus (roi) : Roi légendaire d'Albe la Longue - Padimenti : Roi de Lycopolis (Assiout) de 747 à 715 avant jc sous la XXIIIème dynastie - Sennedjem (précepteur de Toutânkhamon) - Khéops : Deuxième pharaon de la IVème dynastie de 2551/2549 à 2528/2526 - Kaouab 1er - Ounas : Dernier souverain de la Vème dynastie égyptienne de 2353 à 2323av. jc - Menkaouhor : Souverain de la Vème dynastie égyptienne de 2389 à 2381 av. jc - Mykérinos ou Menkaourê : Souverain de l'Empire égyptien de la IVème dynastie de 2490 à 2473 av. jc environ - Néferirkarê Kakaï : Troisième souverain de la Vème dynastie (Ancien Empire) - Pépi II : Roi de la VIème dynastie égyptienne aux alentours de 2246 à 2152 av. jc - Hirkhouf : Nomarque d'Assouan sous les règnes de Mérenrê 1er et de Pépi II - Polygnote : Peintre grec du milieu du 5ème siècle av. jc - Néferefrê : Souverain de la Vème dynastie pharaonique de 2431 à 2420 av. jc - Khentkaous II : Femme du pharaon Néferirkarê Kakaï de la Vème dynastie - Démocrite d'Abdère dit Démocrite : Philosophe grec - Stateira (épouse d'Artaxerxès II) : Reine Perse - Callias (fils d'Hipponicos Ammon) : Homme politique athénien du 5ème siècle av. jc - Eupolis : Poète comique grec - Phrynichos (général) : Aristocrate-Homme politique athénien du 5ème siècle av. jc - Alcétas 1er de Macédoine : Roi de Macédoine de la dynastie des Argéades entre 576 et vers 547 av. jc - Siddhārtha Gautama dit Shakyamuni ou le Bouddha : Chef spirituel qui vécut au 6ème ou au 5ème siècle av. jc - Cratinos : Poète comique - Phérécyde (historien) dit Phérécyde d'Athènes : Mythographe et logographe grec - Cinésias : Poète dithyrambique du 5ème siècle av. jc - Mérytaton ou Aimée d'Aton - Tiyi (épouse d'Aÿ) - Aÿ ou Aÿ II : Douzième et avant-dernier pharaon de la XVIIIème dynastie - Alcidas : Amiral spartiate pendant la guerre du Péloponnèse - Cléon : Homme politique athénien - Den (pharaon) ou Oudimou : Cinquième souverain de la 1ère dynastie (période thinite) - Iset ou Isis (mère de Thoutmôsis III) : Reine de la XVIIIème dynastie-Épouse secondaire de Thoutmôsis II - Thoutmôsis II ou Djéhoutymès II : Quatrième pharaon de la XVIIIème dynastie égyptienne de 1492/1491 à 1479 av. jc - Reine de Saba - Mérytrê-Hatchepsout : Grande épouse royale du pharaon Thoutmôsis III - Satiâh : Reine d’Égypte de la XVIIIème dynastie - Hatchepsout : Reine-pharaonne-Cinquième souveraine de la XVIIIème dynastie - Jézabel : Princesse phénicienne - Achab (roi) : Roi d'Israël entre 874 et 853 av. jc - Anlamani : Roi de Nubie ou Koush de 620 av. jc à sa mort - Sushruta : Chirurgien de l'Inde ancienne - Nebtu ou Nébétou : Reine de l'Egypte ancienne - Néférourê - Tudhaliya II : Roi hittite du Nouvel Empire de 1360 environ à 1344 av. notre ère - Thoutmôsis 1er ou Djéhoutymosé 1er : Troisième pharaon de la XVIIIème dynastie durant le Nouvel Empire - Amenhotep II : Septième roi de la XVIIIème dynastie aux alentours de 1428/1427 à 1401/1400 av. notre ère - Nitocris 1ère ou Chepenoupet III : Divine adoratrice d'Amon de 656/640 à 586 av. jc - Phanès de Halicarnasse - Zacharie (prophète du 5ème siècle av. jc) : Onzième des douze petits prophètes de la Bible - Arnuwanda II : Roi hittite du Moyen Empire qui régna de 1323 à 1322 av. jc - Tushratta : Roi du Mitanni vers1380 à 1350 av. jc - Tudhaliya III dit Tudhaliya le jeune : Roi éphémère présumé de l'empire hittite qui aurait régné en 1344 av. jc - Burna-Buriash II : Roi de Babylone de la dynastie kassite de 1359 environ à 1333 av. jc - Shaushtatar : Roi du Mitanni - Shattiwazza : Souverain du Mitanni au 14ème siècle av. jc -Kurigalzu II : Roi de Babylone de la dynastie kassite de 1332 à 1308 av. jc - Nazi-Bugash : Roi usurpateur de Babylone en 1333 av. jc - Kara-hardash - Joiaqim ou Joachim : Roi de Juda - Cyaxare : Souverain du royaume mède de 625 à 585 - Candaule ou Sadyatte ou encore Myrsile : Roi semi-légendaire de Lydie, ayant régné vers le 8ème siècle av. jc - Arsamès (satrape d'Égypte) : Dignitaire perse sous l'empire achéménide-Satrape d'Égypte sous la domination perse dans la seconde moitié du 5ème siècle av. jc - Âanen : Personnage important de la XVIIIème dynastie égyptienne - Enlil-Narari : Roi d'Assyrie de 1330 à 1320 ou 1317 à 1308 av. jc - Cang Jie -Naaman - Joas (Israël) : Roi d’Israël de 798 à 782 av.jc - Thoutmôsis IV ou Djéhoutymès IV : Huitième pharaon de la XVIIIe dynastie - Shuttarna II : Roi du royaume hourrite de Mittani au début du 14ème siècle av. jc - Moutemouia : Reine de la XVIIIe dynastie - Touya : Femme noble de la XVIIIe dynastie égyptienne - Zannanza : Prince hittite du Nouvel Empire - Bakenkhonsou : Grand prêtre d'Amon - Amenhotep fils de Hapou : Architecte-scribe-Militaire et sage égyptien courtisan du pharaon d'Amenhotep III - Tadukhipa - Assurbanipal ou Sardanapale : Roi d'Assyrie de 669 av. jc à 631 ou 626 av. jc - Kadashman-Enlil 1er : Roi de la dynastie kassite de Babylone de 1374 à 1360 av. jc - Yao (empereur) ou Tangyao : Souverain mythique de l’antiquité chinoise - Satamon (La Fille d'Amon) - Baketaton (La Servante d'Aton) : Princesse égyptienne de la fin de la XVIIIèmre dynastie - Ochozias (Israël) ou Achazia : Roi d’Israël pendant 2 ans au milieu du 9ème siècle av. jc - Naboth - Merneith : Reine d'Égypte de la 1ère dynastie - Abdias : Quatrième des douze petits prophètes - Josaphat (Juda) - Joram (Israël) : Roi d'Israël de 852 à 841 av. jc - Arsamès de Perse - Aspelta : Roi de Napata entre 593 à 568 av. jc - Himilcon II : Chef militaire carthaginois entre 406 et 396 av. jc - Pausanias (roi de Macédoine) : Roi de Macédoine de la dynastie des Argéades qui règne en 393 av jc - Potasimto : Général égyptien durant la 26ème dynastie - Ramsès II dit Ramsès le Grand : Troisième pharaon de la XIXème dynastie égyptienne de 1279 à sa mort - Sédécias ou Mathanias : Dernier roi de Juda - Joachin (roi de Juda) : Roi de Juda de décembre 598 à sa mort - Alyatte II : Roi de Lydie - Ur-Nammu : Roi d'Ur de 2112 à 2095 av. jc environ - Achinoam ou Ahinoam - Ahimaaz ou Achimaats : Grand Prêtre d'Israël - Nabonassar : Roi de Babylone de 747 à 734 av. jc - Achimélech : Personnage biblique - Gilgamesh : Dieu des Enfers dans la mythologie mésopotamienne-Roi de la cité d'Uruk où il aurait régné vers 2650 av. jc - Hammurabi ou Hammourabi, ou Hammurapi : Sixième roi de Babylone de la première dynastie babylonienne de 1792 av. jc à sa mort - Tiglath-Phalazar 1er, ou Teglath-Phalasar 1er : Roi d'Assyrie ayant régné de 1116 ou 1114 à 1077 ou 1076 av. jc - Ismaël : Personnage de la Genèse et du Coran - Abraham : Principal patriarche des religions juive, chrétienne et musulmane - Clisthène (Athènes) : Réformateur et homme politique athénien - Issachar - Abner ou Avner ben Ner : Personnage de l'Ancien Testament-Général des rois d'Israël Saül et David - Charilaos : Roi de Sparte de 780 av. jc à 750 av. jc - Melanìppides : Musicien et poète grec de Melo - Nériglissar : Roi de Babylone de 560 à 556 av. jc - Amel-Marduk : 3ème roi de Babylone de 562 à 560 av. jc - Joachaz : Roi d’Israël de 814 à 798 av. jc - Jéhu : 10ème roi d'Israël, de 841 à 814 av. jc - Gudea ou Goudéa : Souverain mésopotamien de 2141 à 2122 av. jc-Gouverneur de la cité - État de Lagash en basse Mésopotamie - Sargon II ou Sharroukin : Roi de Babylone de 709 à 705 av. jc-Roi d'Assyrie de 722 à sa mort - Michée : Sixième des 12 petits prophètes -
Ashera
Déesse
Elle semble avoir été liée au culte de baal avant le 7ème siècle av. jc. Elle était probablement vénérée comme l'épouse de baal.
Les ostraca de Kuntillet Ajrud datant du 8ème siècle av. jc, dans le désert du Sinaï*, portent ainsi l'inscription berakhti et’hem l’yhwh shomron [ou Shomrenou] ulèAsherato* (Je vous ai bénis par YHWH de Samarie et Son Ashera ou Je vous ai bénis par YHVH notre gardien et Son Ashera, selon qu'on lise Shomron : Samarie ou Shomrenou : notre gardien). On trouve aussi la mention YHWH et son Ashera sur une inscription datant de la monarchie tardive vers 600 av. jc dans la région de la Shefelah* (royaume de Juda).
Le Pentateuque* en parle quatre fois comme des idoles à détruire. Et le roi Josias, vers 630 av. jc, ordonna de retirer du sanctuaire de Yahvé tous les objets de culte qui avaient été faits pour Baal, pour Ashera. Il supprima les faux prêtres que les rois de Juda avaient installés et qui sacrifiaient à Baal, au soleil, à la lune, aux constellations et à toute l'armée du ciel.
Le prophète Jérémie, en exil à Babylone, reproche aux Hébreux exilés de vouer un culte à Ashera, représentée sur des statuettes comme une femme aux seins nus. Les juifs lui affirment que Ashera est généreuse et leur offre du pain en grande quantité. Et pour étayer leurs dires, ils ne manquent pas de lui rappeler que d’autres avant lui leur avaient fait abandonner le culte d’Ashera et que le résultat fut le glaive et la famine* (Jérémie 44, 17-19).
Les mentions bibliques ou archéologiques sur Ashera confirment le culte qui lui était rendu, mais elles ont été interprétées de diverses façons.
Dans la Bible, son existence est interprétée comme une régression par rapport à un monothéisme originel que certains Israélites ont oublié au profit des faux dieux et des idoles. C'est en particulier le message des prophètes comme Osée ou Amos, qui fustigent les pratiques polythéistes qui avaient cours à leur époque. Dans les lieux de culte de l'Israël antique, Ashera était traditionnellement symbolisée par un poteau sacré, symbole de la fécondité.
Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu du texte de G. del Olmo Lete, « La religion cananéenne des Anciens Hébreux », dans G. del Olmo Lete (dir.), Mythologie et religion des Sémites occidentaux : II: Émar, Ougarit, Israël, Phénicie, Aram, Arabie, Louvain, 2008 (ISBN 978-90-429-1897-9)
Sennachérib
Roi d’Assyrie de 705 à 681 av. jc
Fils de Sargon II, qui l'avait associé au pouvoir de son vivant.
Lorsque Sennacherib arrive au pouvoir, après la mort brutale de son père dans une embuscade, les provinces périphériques de l'Empire en profitent pour se révolter. L'armée assyrienne* doit gérer simultanément 2 révoltes à l'Est et en Babylonie*.
Dès 703, une révolution éclate à Babylone*, portant d'abord au pouvoir un Babylonien du nom de Marduk-zakir-shumi. Rapidement le Chaldéen* Merodach-Baladan, qui s'était déjà mesuré aux Assyriens sous Sargon II, revient d'Elam*, où il avait trouvé refuge, et reprend le pouvoir. Au cours d'une campagne fulgurante, Sennacherib mate la révolte : il écrase Merodach-Baladan devant la ville de Kish*, reprend le contrôle de la Babylonie et y place un Babylonien qui lui est dévoué, Bêl-ibni.
En 701, il réprime des révoltes en Phénicie* et en Judée*, suscitées par les Égyptiens. Il s'en prend d'abord à Sidon* dont le roi s'enfuit à Chypre*, à Ascalon* dont le roi est déporté en Assyrie et bat une armée égyptienne qui s'est portée au secours d'Ekron.
Il se retourne ensuite contre le roi de Juda*, Ézéchias. Il assiège et détruit la ville de Lakish*, la plus puissante forteresse de Juda après Jérusalem. Cette dernière est assiégée à son tour et Ézéchias, que le prophète Isaïe a exhorté à résister, n'obtient finalement le départ des Assyriens qu'au prix de concessions exorbitantes : le versement d'un tribut énorme, 30 talents d'or et 800 talents d'argent, sans parler de la déportation de ses filles, de son harem et de ses musiciens, ainsi que la perte d'une partie de son territoire. Selon la Bible, l'histoire se termine par une catastrophe pour l'armée assyrienne.
En 700, Merodach-Baladan suscita à nouveau des troubles à Babylone. Sennacherib remplaça alors Bêl-ibni coupable d'incompétence ou de traîtrise par son propre fils, Assur-nadin-shumi, mais Merodach-Baladan lui échappa. Lui et les gens du Bît-Yakin se réfugièrent dans les marécages difficilement accessibles à l'embouchure de l'Euphrate*.
En 694, Sennacherib, qui n'avait rien oublié, organisa une expédition amphibie vers le sommet du golfe Persique, et fit la guerre aux Élamites qui avaient soutenu Merodach-Baladan. Le roi d'Élam répliqua en envahissant le sud de la Babylonie et en prenant Sippar*. Les Babyloniens livrèrent aux Élamites le fils de Sennacherib, Assur-nadin-shumi, qui fut emmené en Elam et dont on perd toute trace par la suite. Un certain Nergal-ushêzib que les Élamites avaient placé sur le trône de Babylone fut défait par Sennachérib qui était remonté vers le nord, tandis que le roi d'Élam, Hallushu, était renversé lors d'une rébellion. Les Babyloniens, pas découragés pour autant, se donnèrent un nouveau roi, Mushêzib-Marduk, qui soudoya les Élamites en leur offrant l'or du temple de Marduk. Les coalisés se portèrent à la rencontre de l'armée assyrienne. La bataille eut lieu à Halule*.
La résistance obstinée de Babylone avait exaspéré Sennacherib, qui vint l'assiéger. Au bout de quinze mois, la cité tomba en 689 av. jc. Le roi assyrien voulait qu'il n'en subsiste aucune trace. Les inscriptions assyriennes font le récit de sa destruction méthodique.
Tout au long de son règne, il fut très influencé par Naqi'a/Zakutu son épouse d'origine araméenne*. Elle le convainc de choisir son fils Assarhaddon en lieu et place de ses frères plus âgés. Ce choix pourrait être à l'origine de son assassinat en janvier 681 av. jc. Sa mort entraîna une guerre fratricide entre ses descendants dont Assarhaddon sortit finalement vainqueur.
On soupçonne ses frères d'avoir effacé la correspondance de Sennachérib à cette occasion pour effacer les preuves de leur implication.
Sennachérib apparaît comme une grande figure, non seulement comme militaire et administrateur, mais aussi comme promoteur de réalisations très nouvelles pour l’époque, liées aux aspects techniques du développement. Il entreprend des travaux d’urbanisme, particulièrement à Ninive*. Quand son père était roi, Sennachérib occupait à Ninive le palais de la succession d'où il suppléait son père pendant ses campagnes.
Sargon II, lui, s'installe à Dûr-Sharru-kîn*, sa nouvelle capitale, entièrement construite à sa gloire. À sa mort, Sennachérib, refuse de s'installer à Dûr-Sharru-kîn et fait de Ninive la nouvelle capitale de l'Empire. Il y a plusieurs explications à cela. D'une part, la nouvelle capitale de son père était entièrement construite à sa gloire. Chaque bas-relief, chaque nom de porte de rempart était un panégyrique en l'honneur de Sargon. Par ailleurs, après des années d'installation à Ninive, Sennachérib s'est simplement attaché à sa ville, qu'il a préférée à Kalhu*. Enfin, la mort tragique de son père aux confins de l'Empire et l'absence de sépulture le condamnant à errer comme un spectre a été compris dans l'Antiquité comme une malédiction. Cela pouvait donner une raison supplémentaire d'éviter les palais de Sargon.
En faisant de Ninive la nouvelle capitale de l'Empire, il lance de grands chantiers d'aménagement conforme à son rang. Il commence par ordonner la construction de grands parcs paysagers autour de la ville. Ce qui donna vraisemblablement naissance au mythe des jardins suspendus de Sémiramis après quelques confusions. Pour irriguer ses parcs, il fait creuser de grands canaux depuis le mont Musri* (actuel Jebel Bashiqah) entrecoupés de nombreux aqueducs….
Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu du texte de Josette Elayi, Sennacherib, King of Assyria, Atlanta, SBL Press, 2018.
Osée (roi)
Dernier roi d'Israël entre 732 et 722 av. jc
En 732 av. jc, Osée conspire contre l'usurpateur Peqah ou Phacée, le tue et monte sur le trône d’Israël à sa place.
Lorsque le roi d'Assyrie* Teglath-Phalasar III meurt en 727, Osée cherche à nouer une alliance avec l'Égypte pour affranchir son pays et arrêter de payer le tribut aux Assyriens.
Mais c'est sans compter sur la réaction du nouveau roi d'Assyrie, Salmanazar V qui commence par mettre Osée en garde, puis l'assiège en 724 dans Samarie pendant 3 ans. Il finit par le déposséder de sa couronne en 722 et le fait emprisonner jusqu'à la fin de ses jours.
Privé de son chef, le peuple d'Israël est réduit en servitude et déporté à Ninive*. Il est remplacé par des colons babyloniens* et araméens*. Cet épisode marque la fin du royaume d'Israël et des 10 tribus perdues qui le peuplaient
Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Osée (roi)/ Portail Israël antique et Juifs dans l’Antiquité/ Catégories : Roi d'Israël