8ème
Umor dit aussi Bomar ou Romar: khan des bulgares - Toktu: khan des bulgares - Michel Lachanodrakôn: Général byzantin - Ghévond dit Vardapet ou Yerets : Historien arménien du 8ème siècle - Muhammad al-Mahdî ben `Abd Allah al-Mansûr dit Al-Mahdi : Troisième calife abbasside - Cyrus de Constantinople : Patriarche de Constantinople du printemps 706 au début de 712 - André de Crète : Hymnographe - Saint Willehad : Premier évêque de Brême - Sahakdoukht de Siounie ou Sahakdoukht Siounetsi : Poétesse et musicienne arménienne ayant vécu au 8ème siècle - Abû al-Walîd “ar-Razî” Hichâm ben `Abd ar-Rahmân dit Hicham 1er - Ibrahim Al-Mawsili : Musicien kurde - Eadbert III Præn : Roi de Kent de 796 à 798 - Caradog ap Meirion : Roi de Gwynedd - Kardam Cardon ou Cordane : Khan des bulgares de 777 à 802/803 - Staurakios (empereur byzantin) : Empereur byzantin en 811 - Cynethryth : Reine anglo-saxonne - Paul 1er dit Saint Paul 1er : Pape du 29 mai 757 au 28 juin 767 - Michel Mélissène : Aristocrate et général byzantin sous le règne de l'empereur Constantin V - Ine de Wessex : Roi du Wessex de 688/689 à 726 - Abû al-`Abbâs `Abd Allâh ben Muhammad ben `Alî ben al-`Abbâs dit As-Saffâh : Calife en 750 - Abû Muslim Abd ar-Râhman ben Muslim al-Khurâsânî dit Abu Muslim al-Khurasani : Général abbasside - Oswulf de Northumbrie : Roi de Northumbrie de 738 à 758 - Alhred ou Alchred : Roi de Northumbrie de 765 à 774 - Eadberht de Northumbrie : Roi de Northumbrie de 737 à 758 - Euthyme de Sardes : Prélat byzantin - Thomas le Slave : Chef militaire byzantin du 9ème siècle - Padmasambhava - Cuthburh dit Sainte Cuthburh ou Cuthburg : Première abbesse de Wimborne Minster - Cynewulf de Wessex : Roi de Wessex de 757 à sa mort - Sigeberht de Wessex : Roi du Wessex de 756 à 757 - Wittiza : Roi wisigoth d'Hispanie et de Septimanie de 702 à 710 - Muhammad ibn Ismâ`îl ou Muhammad al-Maktûm : Premier imam caché selon les Ismaéliens - Muhammad al-Bâqir dit Bâqir : Imâm chiite - Ismaïl ben Jafar - Smbat VII Bagratouni : Prince d'Arménie de 761 à 772 - Al-Hâdî Mûsâ ibn al-Mahdî dit Al-Hadi - Mar Timothée 1er dit Timothée 1er : Catholicos-patriarche de l'Église nestorienne entre 780 et 823 - Abū ibrāhīm musā ben Ja`far al-kāẓim dit Musa al-Kazim : Septième imâm chiite - Chrodegang de Metz ou Godegrand : Évêque de Metz - Isidore de Beja : Évêque de Beja au début du 8ème siècle - Lampégie - Abu Abdullah Muhammad bin Idris ash-Shâfi'î dit Ash-Shâfi'î ou imam Al-chafii : Juriste et savant musulman - Grimoald IV de Bénévent : Prince lombard de Bénévent de 806 à sa mort - Bermude 1er des Asturies : Roi des Asturies de 789 à 791 - Khalid ibn Hamid al-Zanati : Chef Zenata Berbère - Cenred de Mercie ou Coenred : Roi de Mercie de 704 à 709 - Ceolwald de Mercie : Roi de Mercie vers 716 - Wihtred : Roi de Kent de 690/691 environ jusqu'à sa mort - Cynan Dindaethwy ap Rhodri : Roi de Gwynedd de 798 à 814 - Rhodri Molwynog ap Idwal ou Rhodri ap Idwal dit Rhodri Le Chauve : Roi de Gwynedd - Cuthred de Kent : Roi de Kent en 807 - Ishaq al-Mawsili : Musicien perse - Yazid ben al-Muhallab ou Yézid Ibn Mahleb : Gouverneur de province pendant le califat omeyyade - Maslama ben Abd al-Malik : Commandant des armées arabes sous la dynastie Omeyyade - Abû Hasan Alî bin Mûsâ al-Ridhâ dit Ali ar-Rida : 8ème imam chiite duodécimain - Harald Granraude dit Harald Barberousse d'Agder : Petit roi norvégien d'Agder - Gudrœd Halfdanson dit Gudröd le Roi chasseur : Roi légendaire de Norvège - Abū ʾAyyūb Sulaymān ibn ʿAbd Al-Malik dit Sulaymān (calife omeyyade) : Septième calife omeyyade - Theudesinde - Poppo 1er de Frise ou Bubo ou Bobba : Roi de Frise de 719 à 734 - Landrade de Hesbaye - Procopia : Impératrice byzantine - Aurelio des Asturies : Roi des Asturies de 768 à 774 - Nuʿmān ibn Thābit ibn Zūṭā ibn Marzubān dit Abû Hanîfa : Juriste musulman et fondateur de l'école hanafite de droit musulman - Mauregat des Asturies : Roi des Asturies de 783 à 788 - Mouḥammad ibn al-Ḥasan al-Shaybānī dit Mouhammad Al-Shaybânî : Juriste hanafite - Mālik ibn Anas ou Imam Malik : Théologien et juriste musulman, traditionaliste - AEthelhard ou Ethelhard : Ecclésiastique anglo-saxon - Geraint de Domnonée : Roi de Domnonée du début du 8ème siècle - Bugga : Princesse anglo-saxonne de la fin du 7ème siècle et du début du 8ème siècle - AEthelheard de Wessex ou Ethelheard : Roi du Wessex de 726 à sa mort - Cenred de Wessex - Nothhelm de Sussex ou Nunna : Roi du Sussex - Munia d'Álava : Reine consort des Asturies - Fruela 1er des Asturies : Roi des Asturies de 757 à 768 - Abū ʿAbd Al-Malik Marwān ibn Muḥammad dit Marwan II : Quatorzième et dernier calife omeyyade - Yahya ben Zayd - Ceolwulf de Northumbrie : Roi de Northumbrie de 729 à 737 - Egbert d'York : Prélat anglo-saxon - AEthelmund : Noble anglo-saxon du 8ème siècle-Ealdorman des Hwicce - Ealhmund : Roi de Kent en 784 - Theodemir (Wisigoth) ou Theudimer : Noble wisigoth - Trisong Detsen : 5ème successeur de Songtsen Gampo-38ème souverain de la dynastie Yarlung ou Chögyal de 740 ou 755 à 797 - Yeshe Tsogyal - Sindred de Tolède : Prélat de l'Espagne wisigothique - Gondéric de Tolède : Prélat de l'Espagne wisigothique - Abū ʾIsḥāq ʾIbrāhīm ibn Al-Walīd dit Ibrahim (calife omeyyade) : Treizième calife omeyyade - Cyneheard - Cuthred (roi du Wessex) : Roi du Wessex de 740 à sa mort - Berhtwald : Neuvième archevêque de Cantorbéry - Winigise de Spolète ou Winichis : Duc de Spolète de 789 à sa mort - Hildebrand de Spolète : Duc de Spolète de 774 à 789 - Adarnassé 1er Bagration dit Adarnassé 1er de Tao : Prince géorgien - Sahak III Bagratouni : Prince arménien de 755 à 761 - Achot III Bagratouni ou Achot l'Aveugle : Prince arménien de 732 à 748 - Jabra'il ibn Bokhtichu dit Gabriel bar Bokhticho : Médecin chrétien - Al-Khayzuran bint Atta dit Al-Khayzuran - Hygebald de Lindisfarne ou Higbald de Lindisfarne : Évêque de Lindisfarne de 780 ou 781 jusqu'à sa mort - Paul IV de Constantinople ou Paul IV le Jeune : Patriarche de Constantinople du 20 février 780 jusqu'au 31 août 784 - Nicéphore (César) ou Niképhoros - Eadberht Præn : Roi de Kent de 796 à 798 - Nicétas Triphyllios : Domestique des Scholes - Théodote (impératrice byzantine) : Seconde épouse de l'empereur Constantin VI de Byzance - Marie (femme de Léon III) : Impératrice byzantine-Épouse de l'empereur romain Léon III l'Isaurien - Alric de Kent ou Ealric : Possible roi de Kent du 8ème siècle - AEthelberht de Hexham : Évêque anglo-saxon - Eanbald 1er : Archevêque d'York - Eadberht 1er : Roi de Kent dans la première moitié du 8ème siècle - Fastrade de Franconie : Aristocrate de l'époque carolingienne-Épouse de Charlemagne de 783 à 794 - Ragnvald Sigurdsson : Seigneur de Huseby à Lista (Norvège moderne) - AEthelberht II de Kent : Roi de Kent de 725 à sa mort - Aubert d'Avranches ou Saint Aubert : Évêque d’Avranches - Halfdan le Doux - Robert 1er de Hesbaye : Comte de Hesbaye en 715 - Cancor : Comte franc, probablement de Hesbaye - Ibrahim ibn Yazid ibn al-Aswad ibn Amr ibn Rabia 'ibn Haritha ibn Sa'd ibn Malik ibn an-Nakha dit Ibrahim al-Nakhai : Théologien, juriste et érudit de l'islam - Abou Ismaïl Hammad ibn Abi Sulayman al-Achari dit Hammad ibn Abi Sulayman - Fruela de Cantabrie ou Fruela Pérez - Hygeberht : Évêque de Lichfield à partir de 779 - Flaithbhertach mac Loingsig : Roi de Tir Conaill-Ard ri Érenn de 728-734 - Áed Muindearg ou Áed mac Flaithbertaigh : Chef du Cenél Conaill des Uí Néill du Nord - Abou Yoûsouf ou Aboû Yoûsuf Ya`qoûb bin Ibrâhîm al-Kûfî : Cadi hanafite célèbre pour sa connaissance de la jurisprudence islamique - Frithugyth : Noble anglo-saxonne de la première moitié du 8ème siècle - Forthhere ou Fordhere : Évêque médiéval de Sherborne - Ceolwald de Wessex : Membre de la Maison de Wessex - Anna (femme d'Artabasde) : Impératrice byzantine - AEthelstan de Sussex : Roi des Saxons du Sud de la première moitié du 8ème siècle - Watt de Sussex : Roi des Saxons du Sud - Abū Al-Abbās-ibn Yazīd dit Al-Walīd II : Onzième calife omeyyade - Abū Ḫālid An-Nāqiṣ Yazīd ibn Al-Walīd dit Yazīd III le Réducteur : Douzième calife omeyyade - Boniface de Mayence dit Saint Boniface de Mayence : Moine missionnaire d’origine anglaise - AEthelberht d'York : Archevêque d'York en 766 - Ecgberht II (roi du Kent) : Roi de Kent de vers 760/770 à 779 environ - AEthelric fils de AEthelmund - Shantarakshita : Moine de Nalanda - Abdelaziz ibn Moussa ibn Noçaïr : Deuxième gouverneur d'Al-Andalus - Eadfrith : Homme d'Église anglo-saxon - Abou Abdallah Muhammad ibn Ibrahim al-Fazari dit Muhammad al-Fazari : Astronome musulman - Vimalamitra : Maître indien du Dzogchen du 8ème siècle - Tang Daizong : Empereur de Chine de 762 à 779 - Nersé d'Ibérie : Prince-primat d'Ibérie de la dynastie des Nersianides de 760 à 772 puis de 775 à 779/780 - Stéphanos III d'Ibérie : Prince de Djavakheti Calarzène-Prince-primat d'Ibérie de 780 à 786 - Bello de Carcassonne : Comte de Carcassonne, de Roussillon, d'Ausona, d'Urgell, de Cerdagne, de Besalú, de Conflent-Marquis des Marches d'Espagne de 798 à 812 - Théodicius de Spolète : Duc Lombard de Spolète de 763 à 773 - Vasak Bagratouni : Prince arménien de Taron - Grigor II Mamikonian : Prince d'Arménie de 745 à 746, puis en 748 - Jafar ben Yahya Barmaki - Abdallah al-Battal : Guerrier musulman - Gouaram III d'Ibérie : Prince primat d’Ibérie de 693 à 748 - Hugues de Rouen ou Hugues de Champagne - Mo-ki-lien dit Bilge Kaghan ou Bilgä qaghan : Khagan du Second Empire turc des Köktürks qui règne sur la Mongolie de 716 à 734 - Enravota dit Saint Enravota - Eudocie Décapolitissa : Impératrice byzantine - Aetios (eunuque) - Akameros - Eadberht II : Roi de Kent - Oppas - Warin 1er d'Auvergne ou Guérin : Comte d'Auvergne, de Chalon, de Mâcon et de Bourgogne - Eardwulf (évêque de Rochester) : Évêque de Rochester de 747 à sa mort - Eardwulf (roi du Kent) : Roi de Kent du milieu du 8ème siècle -
Silo des Asturies : Roi des Asturies de 774 à 783 - Fulrad ou Fulrade : 14ème abbé de Saint-Denis-Conseiller et chapelain des rois carolingiens-Archiprêtre des royaumes d'Austrasie, de Neustrie et de Bourgogne - Eystein Halfdansson - Cináed Cáech marc Irgalaig : Ard ri Érenn de 724 à 728 - Ethyllt ferch Cynan ou Ethil - Musa ibn Fortún ou Muza 1er : Chef de la dynastie des Banu Qasi - Cellach Cualann mac Gerthidi : Dernier Uí Máil roi de Leinster - Domnall mac Áeda Muindeirg : Chef du Cenél Conaill des Uí Néill du Nord - Domnall Midi mac Murchada : Roi de Mide-Ard ri Érenn de 743 à 763- Áed Allán mac Fergaille : Roi d’Ailech-Ard ri Érenn de 734 à 743 - Daniel de Winchester : Ecclésiastique anglo-saxon de Winchester de 705 ou 706 à 744 - Osred 1er : Roi de Northumbrie de 705 ou 706 jusqu'à sa mort - Sulayman ibn Hisham ou Sulayman ibn Hisham ibn Abd al-Malik : Général arabe - Yusuf ibn Umar al-Thaqafi : Gouverneur de province pour le califat omeyyade - Cadell ap Brochfael roi de Powys - Nicétas (fils d'Artabasdos) - Eadberht de Selsey : Abbé de l'abbaye de Selsey - Nasr ibn Sayyar ou Naṣr ibn Sayyār al-Lāythi al-Kināni : Général arabe-Dernier gouverneur omeyyade du Khurasan de 738 à 748 - Áeda Find ou Aeda Find mac Echaid : Roi des Scots de Dál Riata de 748 à 778 - Eochaid mac Áeda : Roi des Scots après 781 - Ludger ou Saint Ludger : Évêque de Münster - Robert II de Hesbaye : Noble franc de la famille des Robertiens - Adrien d'Orléans : Comte franc - Kulthum ibn Iyadh al-Qushayri : Gouverneur omeyyade de Kairouan de février à octobre 741 - Balj ibn Bishr al-Qushayri : Commandant militaire omeyyade au Maghreb et al-Andalus - Abu'l-Khattar al-Husam ibn Darar al-Kalbi : Gouverneur omeyyade d'Al-Andalus de mai 743 à août 745 - Abd al-Rahman ibn Habib al-Fihri : Émir d'Ifriqiya de 747 à 755 - Bishr ibn Safwan al-Kalbi : Gouverneur de province pour le califat omeyyade - Abd al-Rahman ibn Khalid ibn Musafir al-Fahmi : Gouverneur d'Égypte pour le califat omeyyade de 735 à 737 - Muhammad ibn Abd al-Malik ibn Marwan : Prince omeyyade - Habib ibn Abi Obeida al-Fihri : Aristocrate arabe qurayshite de la famille des Fihrids ou Oqbids - Abdallāh ibn Abd al-Malik : Prince omeyyade - Heahberht : Roi de Kent du milieu du 8ème siècle - Egilona ou Egilo : Dernière reine wisigothe d'Espagne, au début du 8ème siècle - Vairotsana ou Vairotsana de Pagor :Traducteur tibétain - Tang Suzong : Onzième empereur de la dynastie Tang de 756 à 762 - Aethilwald (évêque) ou Aethelwold : Prélat anglo-saxon-Abbé de Melrose-Évêque de Lindisfarne - Shri Singha - Kapaghan Le Conquérant dit Mo-tch’o ou Mo-tcho : Khagan du second empire Turc- Adarnassé III d'Ibérie : Prince-primat d'Ibérie de la dynastie des Nersianides, régnant de 748 à 760 - Gisulf de Spolète : Duc Lombard de Spolète de 760 à 762 - Gouaram IV d'Ibérie ou Gurgen II d'Ibérie : Prince de Kalarzène-Djavakhétie vers 748 - Comte Julien ou Yulian : Gouverneur de Ceuta dans l'exarchat de Carthage - Agila ou Agila II - Artchil 1er le Martyr dit le Saint : Prince géorgien de Kakhétie - Achot 1er d'Ibérie dit Achot 1er le Curopalate : Prince primat d'Ibérie - Artavazd Kamsarakan : Prince d'Arménie de 726 à 732 - Yahyâ ben Khâlid - Moušeł VI Mamikonian : Prince d'Arménie de 748 à 753 - Abbasa bint al-Mahdi : Princesse abbasside - Djouanscher 1er de Kakhétie : Prince de Kakhétie de 786 à 807 - Tang Xuanzong : Empereur de la dynastie Tang de 712 à 756 - Sadun al-Ruayni : Gouverneur ou wali de Barcelone de 792 à 801 - Kul Tigin : Général et prince du Second Khaganat turc - https://www.ljallamion.fr/spip.php?article11124 - Sigered (roi du Kent) : Roi de Kent de la deuxième moitié du 8ème siècle - Lull ou Saint Lull : Premier archevêque de Mayence permanent - Waïfre ou Waïfer : Duc d’Aquitaine et de Vasconie de 744 à sa mort - Cuthbert de Cantorbéry (mort en 760) : Onzième archevêque de Cantorbéry de 740 à sa mort - Burchard de Wurtzbourg : Évêque de Würzburg de 741/742 à 754/755 - Fógartach mac Neill : Roi de Brega du Sud est du royaume de Mide-Ard ri Érenn de 722 à 724 - Gwriad ap Elidyr ou Gwriad Manaw - Halfdan Hvitbeinn : Roi mythique d'un petit royaume de Norvège - Eadwulf roi de Northumbrie : Roi de Northumbrie de décembre 704 ou 705 à février ou mars 705 ou 706 - Ibn Shihab al-Zuhri ou Muhammad ibn Muslim ibn Ubaydullah ibn Abdullah ibn Shihab al-Zuhri : Juriste arabe tabi’i - Yazid ibn Umar ibn Hubayra al-Fazari : Dernier gouverneur omeyyade d’Irak - Étienne II de Naples : Duc de Naples de 754/755 à 766/767-Evêque de Naples de 766 à sa mort - Khalid al-Qasri ou Khālid ibn ʿAbdallāh al-Qasrī - Wahb ibn Munabbih - Wahb ibn Munabbih ou Saʿīd ibn Hishām ibn ʿAbd al-Malik - Mansur ibn Jumhur al Kalbi : Commandant arabe du 8ème siècle - Cenred (roi de Northumbrie) : Roi de Northumbrie de 716 à 718 - Al-Ḍaḥḥāk ibn Qays al-Shaybānī - Ziyād ibn Abd Allāh ibn Yazīd ibn Muʿāwiya dit Abou Muhammad al-Sufyani : Prince omeyyade - Brochfael ap Elisedd : Roi de Powys - Abd al-Rahman ibn Abd Allah al-Ghafiqi : Général omeyyade et wali d'al-Andalus du 8ème siècle- Qahtaba ibn Shabib al-Ta’i : Disciple des Abbassides du Khorasan - Osric de Sussex - Kül-chor ou Kūrṣūl -
Suluk ( khaganTürgesh) (mort en 738)
Chef tribal Türgesh
Qaghan* qui a défendu la Transoxiane* contre la conquête omeyyade* au début du 8ème siècle.
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Les Türgesh ou Turcs On-Oq* (un groupe de tribus) autour de la Transoxiane. Initialement, leur territoire faisait partie du premier Khaganat turc, puis du Qaghante* turc occidental. Après la défaite du Khaganat turc occidental par la dynastie Tang* en 658, il en a résulté la création de khaganats fantoches sous le système Jimi. Les chefs Türgesh, Wuzhile et son fils Suoge ont pu déclarer leur indépendance après la rébellion d’Ashina Tuizi. Cependant, après qu’Ilterish Khagan ait rétabli le Khaganat turc en 681, la concurrence pour contrôler la Route de la Soie a provoqué des tensions entre les Khaganat et les Khaghans Türgesh. Au début du 8ème siècle, les Türgesh ont été subjugués par le Khaganat turc, mais cela n’a pas duré longtemps.
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Suluk était un Chor* servant sous Suoge avant la bataille de Bolchu*. Après la défaite de Suoge, Türgesh émigre au sud de la vallée de Zhetysu*. Pendant la mort de Qapaghan Qaghan et le coup d’État de Kul Tegin, ils ont profité de l’occasion pour réaffirmer leur indépendance et ont choisi Suluk, un chef noir Türgesh pour être leur chef suprême en 715 ou 716. Cependant, comme dans le cas de Suoge, il n’a pas été reconnu comme Khagan par les Tang. Ashina Xian a été nommé Shixing Qaghan* et Suluk a été nommé général subordonné avec les titres de Grand général de l’aile gauche de l’armée forestière et Grand commissaire militaire de Jinfang* par Xuanzong.
Cependant, cela finit par provoquer une rupture entre les deux, car Suluk vainquit Xian en juin ou juillet 717, assiégeant Aksu et Uch Turfan en cours de route. Il s’est déclaré khagan en août ou septembre. Xuanzong dut accepter l’indépendance de Suluk et le titre de duc de Shunguo en 718 et de Zhongshun Khagan* ( Khagan loyal et obéissant) en 719.
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Avec son flanc oriental sécurisé, à partir de 721, Suluk combattit contre les armées arabes pendant 10 ans. Soutenu par d’autres puissances locales y compris les Sogdiens; contre les envahisseurs omeyyades, ses opérations étaient généralement des opérations de délit de fuite et ses manœuvres visaient à priver l’armée d’invasion d’eau. Bien que son armée soit beaucoup plus petite que celle des Arabes, Suluk a connu le succès grâce à sa familiarité avec la région. Tout au long des conflits, l’armée arabe a dû se retirer pour trouver de l’eau douce, comme lors du Jour de la Soif en 724 et de la bataille du Défilé* en 731. Il était connu par les Arabes sous le nom d’Abū Muzāhim* (Père de la compétition).
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Suluk eut un conflit avec Du Xian en 726. Lorsque la princesse Jiaohe, l’une des épouses de Suluk, envoya des messagers et 1 000 chevaux au quartier général de Du pour vendre des chevaux, les messagers lurent un ordre d’elle, auquel Du répondit en déclarant avec colère: Comment une femme Ashina ose-t-elle me donner un ordre. Du fit bastonner les messagers e prist les chevaux. À la fin de 726, après que Du ait quitté son bureau, Suluk attaqua le bassin du Tarim*, causant beaucoup de dégâts. Suluk ne se retira de l’attaque que lorsqu’il apprit que Du avait été nommé chancelier.
Le 27 octobre 735, Suluk attaque Beshbaliq, mais ses forces sont écrasées par les armées de Tang. Il est alors contraint d’envoyer Ulu Tarkhan pour faire la paix.
Une autre défaite à la bataille de Kharistan* en 737 scella le sort de Sulouk. Il fut tué en 737 ou 738 par Baga Tarkhan, un de ses proches.
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La mort de Suluk provoqua une guerre civile, qui divisa les Türgesh en 2 factions rivales: les Türgesh jaunes*, qui soutenaient Baga Tarkhan et les Türgesh noirs*, qui soutenaient Kut Chor.
Bilge Khagan, le dernier des khagans turcs capables, était déjà mort et avec la mort de Suluk, la Transoxiane fut ouverte à la conquête arabe. À cette époque, il y eut un changement de pouvoir dans le califat, la dynastie omeyyade étant supplantée par la dynastie abbasside*. La politique des califes abbassides était plus pacifique que celle des Omeyyades et le contrôle arabe de la Transoxiane se limitait à l’occupation de quelques forts.
Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé Suluk (Türgesh khagan) Traduit par mes soins
Yazīd ibn al-Walīd ibn Abd al-Malik dit Yazid III (701-744)
Douzième calife omeyyade du 15 avril au 3 ou 4 octobre 744
Membre de l’influente dynastie omeyyade*. Son père, al-Walid laisse dans le deuil plusieurs fils.
Yazid III était le petit-fils du grand calife omeyyade Abd al-Malik et sa grand-mère était Wallada bint al-Abbas ibn al-Jaz al-Absiyya.
Yazid était le fils d’une princesse persane Shah-i Afrid, une fille de Peroz qui avait été donnée comme concubine au calife al-Walid 1er.
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Pendant le règne de son cousin al-Walid II, Yazid s’est prononcé contre son immoralité qui comprenait la discrimination au nom des Arabes Banu Qays* contre les Yéménites* et les musulmans non arabes, et Yazid a reçu un soutien supplémentaire des Qadariya et Murji’iya* (croyants au libre arbitre humain). Yazid s’est rendu à Damas et a déposé Walid lors d’un coup d’État, suivi d’un décaissement de fonds du trésor.
Selon le propre récit de Yazid, il envoya Abd al-Aziz ibn al-Hajjaj ibn Abd al-Malik rencontrer Walid à al-Bakhra*. Abd al-Aziz a proposé de mettre en place une assemblée tribale* (shura) pour décider de l’avenir du royaume. Walid a rejeté cette offre et a attaqué, ce qui lui a coûté la vie. Yazid fit hisser la tête de Walid sur une lance et parada autour de Damas ; Yazid emprisonna alors les fils de Walid, que Walid avait désignés comme ses héritiers.
Lors de son accession au trône, Yazid expliqua qu’il s’était rebellé au nom du Livre d’Allah et de la Sunna* de Son Prophète, et que cela impliquait de s’assurer que les forts ne s’attaquent pas aux faibles. Il a promis de ne pas s’engager dans des travaux de construction, de ne pas gaspiller d’argent pour les femmes ou les enfants, de ne pas transférer d’argent d’une province à l’autre sans raison, de ne garder aucune troupe sur le terrain trop longtemps, et de ne pas surtaxer les ahl al-dhimma*; Au lieu de cela, il éviterait la discrimination et effectuerait ses paiements à temps. Il a promis l’abdication s’il n’atteignait pas ces objectifs, et s’est tenu en principe à al-amr shura* (à un califat élu).
La ville de Homs* a refusé l’allégeance à Yazid, et il y a eu plusieurs autres mouvements dissidents contre lui. Un autre cousin, Marwan ibn Muhammad ibn Marwan, gouverneur d’Arménie*, avait initialement soutenu Walid et, à la mort de Walid, était entré en Irak* pour le venger. Marwan finit par se rallier autour de Yazid.
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Yazid nomma Mansur ibn Jumhur pour remplacer Yusuf ibn Umar comme gouverneur de l’Irak. Le 15 mai, Yazid a écrit une lettre ou il soutient la dynastie omeyyade jusqu’à l’ennemi d’Allah al-Walid II, mais sans l’inclure.
Yusuf ibn Umar a ensuite été emprisonné et plus tard tué par le fils de Khalid ibn Abdallah al-Qasri. Mansur tenta de destituer le gouverneur Khurasani Nasr ibn Sayyar, mais Nasr refusa. Face à l’opposition de Juday al-Kirmani, Nasr invita al-Harith ibn Surayj à revenir de son séjour de 13 ans dans le territoire de Turgesh*. Al-Harith est arrivé vêtu d’une belle armure que le Khaqan* lui avait donnée et a obtenu le soutien de nombreuses personnes au Khurasan*.
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Yazid nomma son frère Ibrahim comme son successeur. Il tomba malade d’une tumeur au cerveau et mourut le 3 ou 4 octobre 744. Ibrahim lui succéda.
Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu du texte de al-Tabari, Muhammad ibn Jarir (1989). Le déclin du califat omeyyade. Histoire. Vol. 26. Traduit par Hillenbrand, Carole. Albany : SUNY.
Asad ibn Abdallah al-Qasri (mort en 738)
Fonctionnaire éminent du califat omeyyade
Il servit 2 fois comme gouverneur du Khurasan* sous le calife Hisham ibn Abd al-Malik.
Descendant d’une famille arabe éminente, il était le frère de Khalid al-Qasri, le puissant gouverneur de l’Irak* pendant la majeure partie du règne d’Hisham. Le premier mandat d’Assad en tant que gouverneur en 724/727 a eu lieu à la suite du Jour de la soif* (une sévère défaite aux mains des Turcs Türgesh en Transoxiane).
Assad a essayé de réconcilier les Soghdiens* locaux avec la domination musulmane, il lança des réformes fiscales pour répondre aux griefs des convertis indigènes à l’islam* (mawali), et a entretenu de bonnes relations avec de nombreux nobles locaux, qui ont commencé à se convertir à l’islam sous son influence. Ses expéditions militaires au cours de son premier mandat étaient principalement ciblées contre les princes locaux rétifs, évitant une confrontation directe avec les Türgesh*.
Après sa destitution, ses successeurs ont inversé sa politique de réconciliation, ce qui a entraîné une rébellion anti-arabe à grande échelle parmi les Soghdiens. Une autre défaite majeure contre les Türgesh dans la bataille du Défilé* a été suivie par l’effondrement presque complet de la position arabe en Trasoxiane* et le déclenchement d’une rébellion majeure au Khurasan même, dirigée par al-Harith ibn Surayj.
Nommé pour la deuxième fois pour gouverner le Khurasan à la fin de 734, Assad amena des troupes fraîches dans la province et réussit à réprimer le soulèvement de Harith en 735/736, bien que le chef rebelle lui-même échappât à la capture.
Une expédition à Khuttal* en 737 provoqua l’intervention du souverain Türgesh, le qaghan*, à la tête d’une armée. Malgré les revers arabes initiaux et l’invasion du Khurasan par les Türgesh, Assad réussit à infliger une défaite aux qaghan en personne à la bataille du Kharistan*, repoussant l’armée de Türgesh. Malgré la mort d’Assad quelques mois plus tard, ce succès a contribué à préserver la domination musulmane en Asie centrale, car le coup porté au prestige du qaghan a conduit à son assassinat peu de temps après et à l’effondrement du pouvoir Türgesh.
Dans le même temps, la politique conciliante d’Assad envers la population autochtone a jeté les bases de son acceptation éventuelle de la domination musulmane et de l’islamisation de l’Asie centrale.
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Assad était membre du clan Qasr*, une sous-tribu des Bajila*. Son arrière-grand-père, Asad ibn Kurz al-Qasri, est considéré par certaines traditions comme ayant été le chef de la Bajila à l’époque du prophète Mahomet, et est considéré comme l’un de ses compagnons. D’autres traditions, hostiles à la famille, rapportent qu’Assad était un Juif et un esclave fugitif. Le grand-père d’Assad, Yazid, était un partisan précoce et éminent des Omeyyades* dans la première Fitna*, tandis que le père d’Assad, Abdallah, s’est rangé du côté d’Ibn al-Zubayr dans la deuxième Fitna*, mais a finalement été gracié par le calife Abd al-Malik.
En 724, immédiatement après que Hisham ibn Abd al-Malik soit monté sur le trône, le frère d’Assad, Khalid al-Qasri, a été nommé au poste important de gouverneur d’Irak, avec la responsabilité de tout l’Orient islamique, qu’il a occupé jusqu’en 738. Khalid nomma à son tour Assad gouverneur du Khurasan.
Assad a essaya de concilier la population locale, espérant l’empêcher de soutenir les Türgesh. Il poursuivit la politique de son prédécesseur consistant à nommer des hommes connus pour leur honnêteté comme agents fiscaux. Ses réformes visaient à mettre fin à la discrimination contre les mawali, les autochtones convertis à l’islam, en cessant de percevoir la taxe jizya auprès d’eux.
Malgré les efforts d’Assad et ses bonnes relations avec la classe locale des propriétaires terriens iraniens, les dihqan*, la fiscalité restait un lourd fardeau pour les populations sujettes, et la cupidité et la cruauté des collecteurs d’impôts arabes et iraniens signifiaient que le Khurasan devenait un champ fertile pour les missionnaires chiites* et abbassides* de la Hashimiyya*.
Parmi la noblesse locale, Saman Khuda, l’ancêtre de la dynastie samanide*, aurait été converti à l’islam par Assad à cette époque, et le fils aîné de Saman a été nommé Assad en l’honneur du gouverneur.
En 726, Assad reconstruisit la ville de Balkh*, qui avait été détruite par Qutayba ibn Muslim à la suite d’une révolte, et y transféra les troupes de garnison arabes de Barukhan*.
Assad a également repris, après presque une décennie, la pratique consistant à envoyer des émissaires à la cour chinoise. Ce mouvement était clairement lié à la menace de Türgesh, car les Turcs étaient des vassaux chinois et étaient considérés par les Transoxianiens comme les agents de l’empereur chinois, envoyés pour les délivrer de la domination arabe. Assad aurait également construit le village d’Asadabad* près de Nishapur*, que ses descendants ont tenu jusqu’à l’époque des Tahirides*.
Assad a été démis de ses fonctions en décembre 727 ou janvier 728, quand, dans une explosion de colère, il a fait fouetter publiquement les principaux représentants des 4 plus grandes tribus arabes du Khurasan* (les Ahl al-Aliyah, Azd, Tamim et Bakr). Le calife Hisham exigea sa destitution, et après avoir nommé al-Hakam ibn Awana al-Kalbi comme son adjoint, Assad retourna auprès de son frère en Irak.
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Assad fut remplacé par Ashras ibn Abdallah al-Sulami. Le nouveau gouverneur poursuivit d’abord la politique de conciliation d’Assad, mais l’inversa ensuite, conduisant au déclenchement d’une rébellion à grande échelle en Transoxiane, qui, couplée à de nouvelles attaques Türgesh, réduisit la présence arabe à Samarcande* et ses environs.
Ashras a pu récupérer Boukhara*, mais son successeur, Junayd ibn Abd al-Rahman al-Murri, a présidé au désastre de la bataille du Défilé, qui a paralysé l’armée de Khurasani, en 731. Au moment de la mort de Junayd en 734, les possessions musulmanes en Transoxiane avaient été réduites à Boukhara et à certaines parties du Tokharistan*.
Ces défaites militaires, les griefs de longue date contre le gouvernement omeyyade et la réquisition forcée de nourriture par Junayd pendant la famine de 733 ont conduit au déclenchement d’une rébellion au début de 734, dirigée par al-Harith ibn Surayj. Le soulèvement de Harith impliqua à la fois des Arabes et des princes indigènes, en particulier des principautés jusque-là loyales du Tokharistan, et se propagea rapidement, les rebelles capturant Balkh.
Le nouveau gouverneur, Asim ibn Abdallah al-Hilali, réussit à freiner l’avancée de Harith sur la capitale, Marw*, et le força à demander des conditions. La position d’Asim resta cependant précaire et il écrivit au calife, demandant le placement du Khorasan une fois de plus sous la responsabilité de l’Irak, la nomination d’un nouveau gouverneur et le renforcement substantiel de la province avec des troupes syriennes. Hisham accepta les recommandations et ordonna à Khalid al-Qasri d’envoyer Assad une fois de plus comme gouverneur au Khurasan.
Au début de 735, Harith renouvela sa rébellion. Cette fois, que ce soit en raison de la pression des sympathisants locaux à Marw ou comme un moyen opportun de gagner du temps pour qu’Assad arrive, Asim a accepté une trêve avec Harith, promettant également de soutenir les demandes de Harith contre le calife.
Au début de 735, Assad arriva une fois de plus pour prendre le poste de gouverneur du Khurasan, cette fois accompagné de 20 000 soldats syriens, selon l’historien du 11ème siècle Gardizi. Il a emprisonné Asim pour avoir détourné de l’argent et ne pas avoir fait campagne contre les rebelles, et a immédiatement pris le champ de bataille lui-même.
Il prit bientôt le dessus dans une succession de batailles victorieuses, bien que coûteuses, avec les partisans de Harith. Le succès d’Assad fut facilité par ses relations personnelles de longue date avec les chefs tribaux arabes locaux, ainsi que par les rivalités tribales persistantes: en tant que Yamani luttant contre le Mudari Harith, il pouvait compter sur le soutien de ses compagnons de tribu; ainsi, la plupart des Rabi’ah, les ennemis traditionnels de la tribu Tamim de Harith, ont rapidement fait défection vers lui.
Assad divisa ses forces, envoyant les troupes koufan* et syriennes sous Abd al-Rahman ibn Na’yum vers Marw Rudh, où se trouvait l’armée principale de Harith, tandis que lui-même avec les Basrans et les Khurasanis restants marchait sur les forteresses d’Amul* et de Zamm*.
Les forces rebelles d’Amul se rendirent et furent graciées, et la garnison de Balkh suivit peu après. Harith abandonna Marw Rudh et se retira à travers l’Oxus* devant Abd al-Rahman, trouvant refuge auprès des princes du Tokharistan. Avec leur aide, il assiégea le principal point de passage sur l’Oxus à Tirmidh*. Face aux forces de Harith, les troupes d’Assad ne purent traverser l’Oxus, mais se retirèrent à Balkh. La garnison de Tirmidh, cependant, a réussi à vaincre Harith, qui s’est retiré vers l’est dans les montagnes du Badakhshan*. Assad a suivi ce succès en persuadant la garnison de Zamm de se rendre sur des promesses d’amnistie et de double salaire. Assad mena alors une expédition pour récupérer Samarcande, qui avait été perdue à la suite du défilé. Il n’a pas réussi à prendre la ville et est retourné à Balkh après avoir détruit les écluses des canaux d’irrigation de la ville.
L’année suivante, en 736, les forces d’Assad ont nettoyé les montagnes du Haut-Tokharistan des restes des partisans de Harith. Beaucoup de ces derniers, y compris certains des parents de Harith, ont été bloqués dans la forteresse de Tabushkhan* par le commandant d’Assad, Juday al-Kirmani, avec 6 000 hommes, jusqu’à ce qu’ils se rendent. Selon al-Tabari, 400 de ces hommes ont été exécutés et les autres défenseurs, dont des femmes et des enfants, ont été vendus comme esclaves.
La même année, Assad a déplacé la capitale du Khurasan à Balkh. Cette décision a été influencée par plusieurs facteurs: Balkh était la capitale traditionnelle préislamique du Khurasan, et le resta aux yeux de la population locale; il se trouvait plus près du Tokharistan, où Assad concentrait ses activités militaires; et il a été colonisé par des Syriens fiables, éloignés de la politique de faction des Arabes Khurasani de Marw. À cette époque, Assad a également capturé et exécuté l’un des dirigeants du mouvement Khurasani Hashimiyya, Ammar ibn Yazid, connu sous le nom de Khidash, par crucifixion.
En 737, Assad mena de nouveau ses troupes au nord de l’Oxus dans une campagne de représailles contre Khuttal*, dont le souverain s’était allié à la fois avec Harith et les Türgesh. Alors qu’Assad s’empare de quelques forteresses et pille la terre, le régent de Khuttalan*, Ibn al-Sa’iji, appelle à l’aide le qaghan Türgesh, Suluk.
L’arrivée de l’armée de Türgesh surprend par surprise les troupes arabes, largement dispersées tout en ravageant la campagne, et précipite une fuite en avant à travers l’Oxus. Les Türgesh les suivirent et attaquèrent et anéantissaient presque le train de bagages arabe, qu’Assad avait envoyé en avant.
L’arrivée opportune de l’armée principale d’Assad a sauvé les restes du train de bagages, avant que les deux parties ne s’installent pour les quartiers d’hiver. De manière inquiétante pour les Arabes, le qaghan resta au Khurasan au lieu de se retirer vers le nord, et Harith sortit maintenant de sa cachette et le rejoignit.
Harith conseille alors au qaghan de profiter de la dispersion de l’armée arabe dans ses quartiers d’hiver et de reprendre son avance. Début décembre, le qaghan dirigea l’armée de Türgesh, forte de 30 000 hommes, avec des contingents de pratiquement tous les dirigeants indigènes de Transoxiane et du Haut-Tokharistan, au sud. Ils contournèrent Balkh et marchèrent sur Juzjan*, espérant soulever les princes hephtalites* du Bas-Tokharistan* en révolte.
Le Türgesh échoua, car le roi de Juzjan rejoignit Assad, qui approchait avec les forces qu’il pouvait rassembler. L’avance d’Assad prit le qaghan et Harith au dépourvu; Assad vint sur eux près de Kharistan*, où ils n’étaient accompagnés que de 4 000 hommes, le reste s’étant dispersé pour piller et se nourrir. Dans la bataille de Kharistan qui s’ensuit, Assad met en déroute le Türgesh. Harith et le qaghan s’échappèrent de justesse et s’enfuirent vers le nord par l’Oxus. Les détachements de Türgesh au sud de l’Oxus ont été en grande partie détruits par Juday al-Kirmani, mettant fin à la menace pour le Khurasan.
Après sa victoire sur les Türgesh, Assad envoya une expédition contre Badr Tarkhan, peut-être un prince de Bamiyan* à Ghur*, qui avait profité de la tourmente de l’année précédente pour capturer Khuttal.
L’expédition fut couronnée de succès et Khuttal retourna à la domination arabe. Peu de temps après, en février 738, Assad mourut à Balkh après une brève maladie. Ja’far ibn Hanzala al-Bahrani lui succéda temporairement jusqu’à ce que, en juillet, Nasr ibn Sayyar soit nommé au poste de gouverneur.
Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu du texte de Blankinship, Khalid Yahya, éd. (1989). L’histoire d’al-Ṭabarī, Volume XXV: La fin de l’expansion: le califat de Hishām, 724-738 / A.H. 105-120. Série SUNY dans les études du Proche-Orient. Albany, New York: State University of New York Press. ISBN 978-0-88706-569-9.