3ème

 

Marcus Junianus Justinus dit Justin: Historien romain - Flavien de Carthage ou Saint Flavien - Vasudeva 1er : Empereur de l'Empire kouchan de 191 à 232 environ - Georges de Lydda ou Saint Georges de Lydda : Martyr du 4ème siècle - Tiberius Claudius Cæsar Germanicus Gemellus ou Germanicus Gemellus - Philostrate dit Philostrate de Lemnos : Sophiste romain de langue grecque de la première moitié du 3ème siècle - Philostrate le Jeune : Écrivain grec de l'époque romaine du 3ème siècle - Julia Cornelia Salonina dite Salonine : Impératrice romaine de 254 à 268 - Publius Licinius Cornelius Valerianus dit Valérien II - Aspagour 1er d'Ibérie : Roi d’Ibérie de la dynastie arsacide de 265 à 284 - Saint Amaranthe ou Amarand : Martyr dans le Tarn au 3ème siècle - Nabor de Lodi : Légionnaire chrétien de l’armée de Maxence - Félix de Lodi : Martyr chrétien - Eutropia - Lucius Valerius Messalla : Homme politique de l'Empire romain - Pomponius Bassus (consul en 259) : Homme politique de l'Empire romain - Lucius Valerius Claudius Poplicola Balbinus Maximus ou Lucius Valerius Claudius Publicola Balbinus Maximus : Homme politique de l'Empire romain-Consul en 253 - Lucius Valerius Claudius Acilius Priscillianus Maximus : Homme politique de l'Empire romain - Pomponius Bassus : Homme politique de l'Empire romain - Lucius Valerius Messalla Apollinaris : homme politique de l'Empire romain - Caecilia Paulina : Impératrice romaine - Hérodien : Historien romain d'expression grecque - Quintus Gargilius Martialis : Écrivain latin qui vécut dans la première moitié du 3ème siècle - Héliodore d'Émèse : Écrivain de langue grecque ayant vécu au 3ème/4ème siècle - Caïus (pape) ou Saint Caïus : 28ème pape de l’église catholique du 17 décembre 283 à sa mort - Chen Wu : Officier et guerrier des Wu - Suzanne de Rome : Vierge romaine martyrisée au 3ème siècle - Castule de Rome ou saint Castule - Sun Quan : Seigneur de guerre chinois à l'époque de la fin de la dynastie Han-Empereur de la dynastie des Wu occidentaux - Marc et Marcellianus : Martyrs chrétiens - Gongsun Gong - Gongsun Yuan - Cao Xiu - Cao Zhen : Général chinois de la fin de la dynastie des Han - Da Qiao - Lu Su : Vassal du Wu-homme d'affaires et diplomate chinois - Sun Yu (Dynastie Han) - Cao Zhang - Zhuge Jin - Guan Ping - Cao Pi : Fondateur de la dynastie Wei-Écrivain et poète - Dong He - Meng Da : Général au service du royaume du Wei durant la période des trois royaumes - Sun Liang - Lu Xun (Trois Royaumes) ou Lu Yi : Stratège et tacticien du royaume du Wu durant la période des Trois Royaumes - Liu Shan : Second et dernier empereur du Shu Han - Sun Shangxiang ou Lady Sun/Sun Li/Sun Ren - Fa Zheng : Conseiller de Liu Bei - Ma Chao - Pang Tong : Conseiller militaire de la fin de la dynastie des Han orientaux, au service de Liu Bei - Ling Tong : Général chinois du royaume de Wu - Han Xiandi - Xiao Qiao - Zhang Song - Cao Rui : Empereur des Wei du 29 juin 226 à sa mort - Gan Ning : Guerrier sous Sun Quan - Zhuge Liang : Stratège chinois - Lü Meng, Ziming : Général du Royaume du Wu ou Sun Wu durant la période des Trois Royaumes - Sima Yi : Stratège chinois de l'époque de la fin de la dynastie Han -Zhuge Ke : Tuteur impérial ayant vécu dans le royaume de Wu - Bu Zhi : Conseiller de Sun Quan - Zhu Ran : Officier et général du Royaume de Wu - Jiang Wei : Général chinois du royaume de Shu-Régent du royaume de Shu - Guo Huai : Général et ministre des Wei - Gongsun Kang - Bei Yan : Général en chef sous Gongsun Yuan - Kebineng : Chef Xianbei - Jia Kui : Ministre et général chinois - Fu Shiren : Général chinois - Gongsun Du : Général des Han -Cao Zhi (192-232) - Zhen Ji ou Zhen Luo - Sun Jing - Liu Zhang : Gouverneur de la province de Yi durant la fin de la dynastie Han - Sima Zhao : Général-politicien et régent du Royaume de Wei - Sima Shi : Fonctionnaire de Cao Wei durant l'époque des Trois Royaumes - Sun Jun : Homme politique et général du royaume de Wu de la période des Trois Royaumes - Liao Hua - Deng Ai : Général chinois du royaume de Wei lors de l'époque des Trois Royaumes - Jiang Wan : Ministre chinois du royaume de Shu - Sun Xiu : Empereur des Wu - Xiahou Shang : Officier chinois du Wei - Fei Shi : Ministre des Shu - Dong Yun : Haut ministre des Shu - Huan Jie : Ministre chinois du royaume de Wei - Huang Hao : Eunuque chinois du royaume de Shu - Zhong Hui : Général, politicien et écrivain Chinois - Zhuge Xu : Général au service du royaume du Wei - Chen Shou : Historien chinois - Cao Shuang - Ma Teng : Chef de guerre chinois - Yang Huai : Général de l'armée chinoise - Ma Dai : Officier du royaume du Shu durant la période des trois royaumes en Chine - Gao Pei : Général sous Liu Zhang - Ding Feng : Général vétéran des Wu - Cairbre Lifechair ou Coipre Lifechair : Ard ri Érenn légendaire de 267 à 284 - Han Song : Conseiller de Liu Biao - Deng Yi : Administrateur de la province de Jing pour Liu Biao - Zhuge Dan : Officier civil puis général - Yue Ying ou Huang Yueying - Chen Shi : Général des Shu - Cheng Yi : Officier militaire chinois - Deng Zhi : Secrétaire impérial des Shu - Chen Zhen (Trois Royaumes) : Chef du Secrétariat des Shu - Cao Fang : Prince héritier - Artavazde V d'Arménie : Roi d'Arménie vers 260 - Guanqiu Jian - Chen Qun - Fan Jiang : Général chinois du royaume de Shu - Cao Yu : Prince de Yan - Tadun : Chef des tribus Wuhuan à la fin de la dynastie des Han de l'Est - Xu Chu : Chef des Tigres et garde du Corps de Cao Cao-Premier ministre de Cao Cao lors de la fin de la dynastie Han - Dian Man - Yang Xiu - Tian Yu : Général de l'état de Cao Wei pendant la période des Trois Royaumes de Chine - Liang Xi : Fonctionnaire de l'état de Cao Wei pendant la période des Trois Royaumes de Chine - Budugen : Chef Xianbei - Mi Fang : Général et homme politique chinois - Guan Xing - Man Chong - Jia Chong - Pierius (mort après 309) : Prêtre chrétien - Théonas d'Alexandrie : Evêque d'Alexandrie à partir de 282 - Cao Mao : Quatrième empereur des Wei de 254 à 260 - Cao Huan (mort en 302) : Empereur des Wei de 260 à 266 - Chen Tai (mort en 260) : Dignitaire chinois - He Qia : Officier sous Cao Cao -


Deng Zhong (230-264)


Fils de Deng Ai. En 256, lors de la 4ème campagne militaire de Jiang Wei contre les Wei*, il fut envoyé avec Shi Zuan dans la vallée de Duan* afin de tendre une embuscade aux Shu*.


Comme prévu, Jiang Wei se rendit dans la vallée et fut piégé. Il fut toutefois secouru par Xiahou Ba et put ainsi se retirer des territoires ennemis. À la suite de cette victoire, Deng Zhong fut promu duc de Ting.


Par la suite, il suivit son père dans les invasions des Shu qui suivirent. Il vint briser notamment le siège de Jiang Wei sur Changcheng* en se faisant passer pour son père et lors de la 6ème campagne de Jiang Wei contre les Wei, fut envoyé avec Shi Zuan pour attaquer le camp de gauche des Shu, ce qu’ils firent avec succès.


Enfin, il participa à l’assaut final sur le royaume des Shu où il ouvrit le passage aux troupes de son père à travers les montagnes de Yinping*. Il combattit ensuite Zhuge Zhan à Mianzhu*, mais subit 2 défaites consécutives contre ce dernier et Deng Ai dut compléter la victoire.


Peu après, Deng Zhong se fit prendre en même temps que son père et fut assassiné par les hommes de Tian Xu, non loin de Mianzhu.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu du texte de Luo Guanzhong; tr. Moss Roberts (1995). Three Kingdoms. (ISBN 7-119-00590-1)


Shimon ben Gamliel II ou Rabban Shimon ben Gamliel II

Tanna (docteur de la Mishna) de la troisième ou quatrième génération


Shimon est un enfant résidant dans la forteresse de Betar* lorsque la révolte de Bar Kokhba éclate. Il parviendra cependant à échapper au massacre qui suit la prise de la forteresse par les Romains. Lors de la restauration du collège à Ousha*, Shimon est élu Nassi* (président) du Sanhédrin*, non seulement en raison de son lignage* (il descend de Hillel l'Ancien), mais aussi de sa propre stature.


Sa tombe est située selon la tradition à Kafr Manda*, en Basse Galilée*.


Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Shimon ben Gamliel II/ Portail du Talmud/ Catégories : Tannaim/ Nassi du Sanhédrin/ Rabbin du 2ème siècle


Xi Kang, ou Ji Kang (223-262)

Poète, musicien et penseur chinois de l'époque des Trois Royaumes


Xi Kang est la figure centrale du groupe des Sept Sages de la forêt de bambous*. Haut dignitaire, le plus grand poète et le philosophe le plus célèbre de son temps.


Après la fin de l'empire unifié des Han*, il est l'un des premiers poètes à manifester l'intérêt grandissant pour le taoïsme* (mouvement connu sous le nom de néotaoïsme). Musicien, Xi Kang a aussi écrit un traité sur la musique (qin fu).


Xi Kang, qui a rédigé des œuvres parmi les plus marquantes de la logique et de la dialectique chinoise médiévale, s'est consacré surtout à la réflexion sur les moyens d'atteindre l'immortalité selon l'angle taoïste, qui peut être atteinte par des réflexions sur la nature du dao, ou encore la pratique d'une musique libérant l'esprit des émotions et contraintes extérieures.


Étant lié maritalement avec le clan royal au pouvoir des Wei*, il refusa un poste proposé par Sima Zhao transmis par son ancien ami Shan Tao le doyen du groupe des Sept Sages de la forêt de bambous. Son refus coïncida avec une lettre restée fameuse dans laquelle il annonçait à Shan Tao leur rupture définitive. Il fut exécuté sur ordre de Sima Zhao, mais joua de la cithare (qin) jusqu'au dernier instant.


L'année suivante, en 263, Sima Zhao envahissait le royaume de Shu-Han et recevait, peu de temps après, la soumission de l'Empereur Liu Shan.

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Il est né dans une famille riche et puissante, étroitement liée à la famille impériale. Son père est mort alors que Xi Kang n'était qu'un bébé, il a donc été élevé par sa mère et son grand frère qui l'ont un peu laissé faire ce qu'il voulait pendant l'enfance. Il a laissé quelques mots sur son enfance : il aurait suivi ses penchants naturels : une inaction considérable. Mais cela ressemble beaucoup à une apologie taoïste de sa vie, rétrospectivement cohérente depuis son point d'arrivée à l'âge mûr. Ayant vécu dans une famille de lettrés confucianistes* il a eu tous les livres canoniques autour de lui et en a profité pour les lire et les connaître parfaitement, très tôt. Son frère nous apprend qu’il était un génie dès l’enfance et qu’il a tout appris tout seul, sans maître.


La maison ancestrale se trouvait au Nord-Ouest de l’Anhui*, dans un des centres de la révolte des Turbans Jaunes*. Il est donc très probable qu’il ait eu aussi une bonne connaissance du taoïsme populaire qui animait cette révolte et qui avait eu une influence profonde dans le pays. Mais, par ailleurs, le taoïsme avait de nouveau la faveur des lettrés depuis environ un siècle. Ce fut la rencontre de ces deux faits qui aiguillèrent l’autre part de ses études.


Jeune adulte il parviendra au mandarinat du septième degré* (tchong-san ta-fou) avec la nécessité de devenir fonctionnaire actif comme son père et ses parents. Son frère sera bachelier* (sieou-ts’ai) et aura un poste néanmoins élevé, mais avec un sens des responsabilités et des traditions tout à fait confucianistes, ce qui lui fera accepter de partir à la guerre quand on le lui commandera. Xi Kang, préparé à une vie contemplative et amoureux de la vie, ne se soumettrait pas aux traditions.


Après qu’il a épousé une princesse impériale peu avant 248 il reçoit un poste honorifique et un traitement en conséquence qui lui permettra de vivre sans travailler. Il règne alors dans le pays de Wei*, comme dans toute la Chine, une extrême confusion et vivre à la cour ou s’engager au service de tel ou tel risque fort de conduire rapidement à une mort certaine.


Il déménage alors au Nord de la capitale Luoyang* dans le district de Shanyang* (actuelle province du Henan). Et c’est dans cette demeure qu’il se retire avec ses amis. Ce sera le lieu des causeries pures qui les rendront célèbres. C’est aussi le lieu de ses recherches taoïstes de Longue Vie, et il s’y livra de plus en plus intensément.


Il y jouait du qin, cette cithare qu’il avait choisi parce qu’elle était la plus apte à le calmer. Dans son traité sur le qin il développe certaines idées en rupture radicale avec le confucianisme : La musique n’a ni joie ni tristesse !. Il faut la considérer en elle-même. Et si elle a pour principe sa qualité, bonne ou mauvaise, elle n’a aucune relation avec la joie ou la tristesse. D’autre part puisque l’on trouve des traditions musicales différentes dans les différentes régions, et que l’on peut ainsi se méprendre en trouvant joyeuse une musique de célébration funèbre, il faut accepter la variabilité de la musique et ne pas la juger selon des critères moraux prétendument universels* (confucéens).


Le refus de servir l'État et de telles pensées, exprimées par écrit et diffusées, tout cela était punissable par la peine capitale. Et des accusations explicites furent rédigées en ce sens par les confucianistes.


Son attitude et ses convictions, explicites dans ses écrits conservés, nous permettent de comprendre ce qui était en marche dans la culture de ce 3ème siècle, et comment les milieux lettrés étaient prêts à s'engager dans une expérience religieuse fervente comme ce fut le cas à grande échelle avec le bouddhisme, qui se manifesta en Chine en gagnant en visibilité dans toute la population dès le début du 4ème et ce jusqu'au 9ème siècle.


Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu du texte de André Lévy, Dictionnaire de littérature chinoise, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Quadrige », 2000 (1re éd. 1994)

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