De 300 à 100 av jc


histoire : Histoire de La Gaule celtique - Le royaume de Thâton et Ramanna Desa -


L’Inde classique


Bien qu’accompagné et conseillé par des érudits et des savants, Alexandre n’avait qu’une idée très floue de ce qu’il s’apprêtait à trouver en Inde.


Il semble avoir cru que l’Indus* faisait partie du Nil* et que ce que l’on trouvait au-delà formait un prolongement de l’Éthiopie*. Les Grecs étaient depuis longtemps bien informés sur l’Inde du Nord-Ouest, le siège de la satrapie* perse du Gandhara*. Mais, plus loin, c’était le trou noir. Sur le plan géopolitique, en tout cas, l’obscurité est toujours là; les relations entre les États du Gange* à l’époque de l’invasion d’Alexandre, et donc la nature même de ces États, restent encore difficiles à se représenter.


Un royaume du Magadha*, implanté dans la basse vallée du fleuve et exerçant une sorte de domination sur le reste de la vallée, a constitué l’entité politique la plus importante du sous-continent pendant 2 siècles ou plus, mais nous ne savons pas grand-chose de ses institutions et de son histoire. Les sources indiennes ne disent rien de l’arrivée d’Alexandre en Inde et, comme le grand conquérant ne pénétra jamais au-delà du Pendjab*, si nous sommes au fait, grâce à des comptes rendus grecs de l’époque, des bouleversements qu’il provoqua dans les petits royaumes du Nord-Ouest, nous restons dans l’ignorance pour tout ce qui touche au cœur même du pouvoir en Inde.


Sous les Séleucides*, on commença à disposer d’informations plus sûres sur ce qui existait au-delà du Pendjab. Ces nouvelles connaissances coïncident à peu près avec l’apparition d’une nouvelle puissance en Inde, l’Empire maurya*; c’est avec lui que l’Inde fait sa véritable entrée dans la documentation historique.


L’un de nos informateurs est un ambassadeur grec, Mégasthène, envoyé en Inde par le souverain séleucide vers 300 avant jc. Des fragments du récit qu’il fit de ses expériences subsistèrent assez longtemps pour permettre à des écrivains ultérieurs de le citer longuement. Au fil de ses voyages, qui le conduisirent aussi loin que le Bengale* et l’Orissa* (à présent l’Odisha), et profitant du respect qui s’attachait à lui en tant que diplomate et érudit, il rencontra et interrogea de nombreux Indiens. On devait lui reprocher plus tard sa crédulité et son manque de fiabilité. Elles peuvent traduire tout simplement la conscience très développée qu’avaient les Indiens aryens des différences physiques qui les distinguaient de leurs voisins ou de leurs lointains congénères d’Asie centrale ou de la jungle birmane. Par leur aspect et par leur comportement, ces derniers ont dû paraître très étranges aux yeux des Indiens. Parmi ces prétendues absurdités, d’autres peuvent être plus ou moins en rapport avec les curieuses pratiques ascétiques de la religion indienne, qui n’ont jamais cessé d’impressionner les étrangers et que les récits ont une tendance naturelle à exagérer. De telles fables ne doivent pas discréditer trop vite celui qui les raconte ; elles n’impliquent pas nécessairement que tel ou tel autre élément de sa narration soit totalement erroné. Elles peuvent même avoir une réelle valeur en nous aidant à imaginer la façon dont les informateurs indiens de Mégasthène considéraient le monde extérieur.


Il décrit l’Inde d’un grand dirigeant, Chandragupta, fondateur de la dynastie Maurya, sur lequel nous disposons également d’autres sources. Les anciens croyaient que l’esprit de conquête lui était venu lorsque, dans sa jeunesse, il avait vu Alexandre le Grand au moment où il envahissait l’Inde. Quoi qu’il en soit, Chandragupta usurpa le trône du Magadha en 321 avant jc. et il bâtit sur les ruines de ce royaume un Etat qui englobait non seulement les deux grandes vallées de l’Indus et du Gange, mais aussi la majeure partie de l’Afghanistan* enlevée aux Séleucides et du Baloutchistan*. Il avait établi sa capitale à Patna*, où il habitait un splendide palais construit en bois.


Du témoignage de Mégasthène on peut déduire que Chandragupta exerça une sorte de présidence monarchique, mais les sources indiennes semblent indiquer un Etat bureaucratique, ou à tout le moins qui aspirait à l’être. Il est difficile de savoir ce qu’il en était au juste en réalité. Cet Etat avait été construit à partir d’unités politiques formées antérieurement et dont beaucoup reposaient sur un type d’organisation républicaine ou populaire. La plupart de ces unités étaient rattachées à l’empereur par l’intermédiaire de grands personnages qui l’assistaient ; certains d’entre eux, qui étaient en principe ses sujets, ont dû souvent jouir, dans la pratique, d’une grande indépendance.


Mégasthène nous fournit également beaucoup de renseignements sur les habitants de l’empire. Outre la longue liste de peuples qu’il dresse, il distingue deux traditions religieuses* (l’une brahmanique et l’autre apparemment bouddhiste), fait état des habitudes alimentaires des Indiens* (ils consomment du riz et ne recourent au vin que pour les besoins du culte), nous en apprend beaucoup sur la domestication des éléphants et souligne le fait* (surprenant pour un Grec) qu’il n’y a pas d’esclaves en Inde. Il se trompait, mais il avait des excuses. Si la servitude absolue n’existait pas dans le sous-continent, certains Indiens n’en étaient pas moins contraints de travailler en permanence pour un maître, sans pouvoir se libérer légalement de ce lien. Mégasthène nous raconte également que le roi se divertissait en s’adonnant à la chasse, une activité qui se pratiquait depuis des plates-formes surélevées ou à dos d’éléphant.


On dit que Chandragupta passa ses derniers jours avec des Jaïns*, en se laissant rituellement mourir de faim dans une retraite près de Mysore*. Son fils et successeur chercha à développer l’empire dans la direction où s’était déjà engagé son père, c’est-à-dire vers le sud. Le pouvoir Maurya commença à pénétrer dans les épaisses forêts tropicales situées à l’est de Patna et à descendre le long de la côte orientale. Finalement, sous le 3ème souverain Maurya, la conquête de l’Orissa donna à l’empire le contrôle des routes terrestres et maritimes conduisant vers le sud. Le sous-continent connut ainsi une forme d’unité politique qui n’aura pas d’équivalent pendant près de 2 millénaires.


Le conquérant qui y parvint s’appelait Ashoka. C’est avec lui qu’il devient enfin possible d’écrire une histoire documentée de l’Inde.De l’époque d’Ashoka nous sont parvenues quantité d’inscriptions : des décrets, des injonctions faites à ses sujets. Cette façon de diffuser les messages officiels ainsi que les différents styles auxquels obéissent les inscriptions laissent entrevoir des influences perses et hellénistiques. Sous les Mauryas, l’Inde entretint certainement des contacts plus suivis avec les civilisations de l’Ouest qu’elle ne l’avait jamais fait jusque-là. A Kandahar*, Ashoka laissa des inscriptions à la fois en grec et en araméen.De tels témoignages révèlent un gouvernement capable de beaucoup plus que ce que décrit à grands traits Mégasthène. Un Conseil royal chapeautait une société fondée sur le concept de caste*. Il y avait une armée et une bureaucratie royales ; comme partout ailleurs, l’arrivée de l’écriture révolutionna l’art de gouverner ainsi que la culture. Il existait aussi, apparemment, une vaste police secrète, ou un service interne de renseignements. Outre la levée des impôts et l’entretien du réseau de communication et d’irrigation, cette machine entreprit sous Ashoka de promouvoir une idéologie officielle. Ashoka lui-même s’était converti au bouddhisme au début de son règne. Sa conversion, contrairement à celle de Constantin, ne précéda pas mais suivit une bataille dont le coût élevé en vies humaines l’épouvanta. Quoi qu’il en soit, cette conversion l’amena à renoncer aux projets de conquête qui avaient marqué jusqu’alors son règne. D’où le fait, peut-être, qu’il n’ait pas été tenté de faire campagne en dehors du sous-continent, une forme de réticence qu’il partage, il est vrai, avec la plupart des souverains indiens, qui n’ont jamais aspiré à régner sur des Barbares, et qui ne devint évidente de sa part qu’une fois achevée la conquête de l’Inde.


On tient d’ordinaire pour la conséquence la plus remarquable du bouddhisme d’Ashoka les recommandations, gravées sur des rochers ou des colonnes, qu’il adressa à ses sujets après sa conversion (après 260 avant jc). Elles équivalaient en fait à une philosophie sociale complètement nouvelle.


Les préceptes d’Ashoka ont reçu le nom générique de Dhamma, une variante d’un mot sanskrit signifiant Loi universelle, et leur nouveauté a conduit les politiciens d’aujourd’hui à se confondre en admiration, au risque de verser dans l’anachronisme, devant la modernité d’Ashoka.


Ses idées n’en demeurent pas moins saisissantes. Il exigea le respect de la dignité de tout être humain et, par-dessus tout, la tolérance en matière de religion et la non-violence. Ses préceptes ont un caractère général plutôt que spécifique et ne constituent pas des lois. Mais les grands thèmes dont ils traitent ne laissent place à aucune ambiguïté, et sont conçus en vue d’une application pratique. Ces préceptes plaisaient à coup sûr à Ashoka, étant donné ses penchants et ses orientations, mais ils traduisaient moins le désir de faire progresser les idées du bouddhisme que celui d’apaiser les différences. Ils ont tout l’air d’un dispositif destiné à faciliter le gouvernement d’un empire immense, hétérogène et religieusement divisé.


Ashoka chercha à créer une sorte de terrain d’entente sur lequel se serait retrouvée l’Inde entière ; il entendait fonder l’unité politique et sociale sur les intérêts des hommes autant que sur l’usage de la force et le recours à l’espionnage. Voilà qui peut également expliquer sa fierté pour ce que l’on pourrait appeler ses services sociaux, qui prirent parfois des formes appropriées au climat. La valeur de cette mesure apparemment simple a dû sauter très vite aux yeux de ceux qui s’échinaient à voyager dans les grandes plaines indiennes.


Presque incidemment, d’autres améliorations vinrent adoucir la vie sur les routes commerciales, mais, tout comme les puits qu’il fit creuser et les refuges qu’il fit bâtir tous les 15 kilomètres, les banyans étaient en fait une expression du Dhamma.


Et pourtant, celui-ci ne semble pas avoir fait l’unanimité : il est question dans nos sources de querelles partisanes et du ressentiment des prêtres.


Ashoka réussit mieux en promouvant la simple évangélisation bouddhiste. Son règne vit la première grande expansion du bouddhisme, qui avait prospéré mais restait confiné jusqu’alors dans le nord-est de l’Inde.


Ashoka décida cette fois d’envoyer des missionnaires en Birmanie*, où ils firent du bon travail ; d’autres réussirent encore mieux à Ceylan* (le Sri Lanka) et l’île, depuis cette époque, est restée majoritairement bouddhiste. Les résultats furent moins heureux pour ceux que l’on dépêcha, avec un optimisme peut-être excessif, en Macédoine et en Egypte, encore que l’enseignement bouddhiste ait laissé sa marque sur quelques philosophes du monde hellénistique et que certains Grecs se soient convertis.


La vitalité du bouddhisme sous Ashoka peut également expliquer en partie les signes de réaction que l’on perçoit du côté de la religion brahmanique. On a supposé que la nouvelle vulgarisation de certains cultes, qui date à peu près de cette époque, a pu représenter une réponse délibérée à ce défi. C’est ainsi que le 3ème et le 2ème  siècles avant jc voient une nouvelle prééminence accordée aux cultes de 2 des avatars les plus populaires de Vishnu. L’un est le protéiforme Krishna, dont la légende offre aux fidèles de vastes possibilités d’identification psychologique, et l’autre Rama, l’incarnation du roi bienveillant, du bon époux et du bon fils, un dieu familial.


C’est également au 2ème siècle avant jc que les 2 grandes épopées indiennes, le Mahabharata* et le Ramayana*, commencent à prendre leur forme définitive. La première fut enrichie d’un long développement, considéré aujourd’hui comme l’œuvre la plus célèbre de la littérature indienne et son plus grand poème, la Bhagavad-Gita, ou Chant du Seigneur . Il devait devenir le testament central de l’hindouisme, tissant autour de la figure de Vishnu/Krishna une doctrine éthique d’après laquelle nous sommes tenus de nous acquitter des obligations que fait peser sur chacun de nous son appartenance à sa propre classe* (dharma). A quoi s’ajoute une recommandation: les œuvres de dévotion, si méritoires soient-elles, risquent d’être moins efficaces que l’amour de Krishna pour accéder au bonheur éternel.Tout cela était important pour l’avenir de l’hindouisme, mais ne se développa pleinement que dans une période bien postérieure à l’écroulement de l’Empire maurya, qui commença peu après la mort d’Ashoka.


Dans tous les anciens empires, à l’exception peut-être de la Chine, les demandes adressées au gouvernement finissent par dépasser les ressources techniques disponibles pour les satisfaire: quand on en arrive là, les empires se brisent.


Les Mauryas avaient accompli de grandes choses. Ils enrôlèrent des travailleurs pour mettre en valeur de vastes portions de terres incultes, parvenant ainsi à la fois à nourrir une population qui augmentait et à élargir l’assiette fiscale de l’empire. Ils entreprirent de grands travaux d’irrigation, qui leur survécurent pendant des siècles. Sous le règne des Mauryas, le commerce prospéra, à en juger par la façon dont la céramique du Nord se répandit à travers l’Inde au 3ème siècle avant jc. Ils entretinrent une immense armée et étendirent leur action diplomatique jusqu’en Épire*. Mais le prix à payer fut élevé. L’administration et l’armée vivaient en parasites sur une économie agricole dont les capacités de développement n’étaient pas infinies. Il y avait une limite à ce qu’on pouvait lui demander. La bureaucratie, vue à distance, semble avoir été en principe centralisée, mais il est très probable qu’elle manquait d’efficacité, à défaut d’être irréprochable. Sans un système de contrôle et de recrutement qui l’aurait rendue indépendante du reste de la société, elle tomba d’un côté dans les mains des favorits d’un monarque dont tout dépendait et de l’autre dans les griffes des élites locales, qui savaient comment prendre et garder le pouvoir.


Dès l’époque qui précéda les Mauryas, le pays souffrait profondément d’une grave faiblesse politique. La société indienne avait déjà choisi de s’organiser autour de deux pôles: la famille et la caste. C’est sur les institutions sociales, plutôt que sur une dynastie ou sur la notion abstraite d’État, que se porta la loyauté des Indiens. Quand un Empire indien commença à s’effondrer sous la pression de difficultés économiques, d’interventions extérieures ou de problèmes techniques, il ne trouva aucun soutien populaire spontané pour venir à son secours.


C’est la preuve saisissante de l’échec d’Ashoka : il n’était pas parvenu à donner une cohérence idéologique à son empire. Les institutions sociales de l’Inde, et particulièrement le système des castes dans ses formes élaborées, avaient un coût économique. Là où les fonctions que l’on exerce sont irrémédiablement fixées par la naissance, que peut bien signifier un don pour les activités économiques? L’Inde avait un système social de nature à entraver les possibilités de développement économique.


Après l’assassinat du dernier empereur Maurya, c’est une dynastie du Gange, d’origine brahmanique, qui prend le pouvoir. Pour le demi-millénaire qui suit, l’histoire de l’Inde est une fois de plus celle de la désunion politique. Nous disposons de références dans des sources chinoises à partir de la fin du 2ème  siècle avant jc. Même la chronologie paraît encore largement conjecturale. Seuls les grands faits sont établis.Le plus important d’entre eux, c’est une nouvelle succession d’invasions de l’Inde par les routes historiques du Nord-Ouest.


Arrivèrent d’abord les Bactriens*, des descendants des Grecs de l’ancien empire d’Alexandre installés dans la haute vallée de l’Oxus*, où ils avaient fondé en 239 avant jc un royaume indépendant, entre l’Inde et la Perse des Séleucides*.


Nous devons aux pièces de monnaie l’essentiel de nos connaissances, sur ce mystérieux pays. On sait en tout cas que les Bactriens, 100 ans plus tard, s’engagèrent dans la vallée de l’Indus. Ils inauguraient ainsi un processus qui devait durer pendant 4 siècles. Une série complexe de mouvements se produisit, dont les origines remontent loin, du côté des sociétés nomades d’Asie. Parmi ceux qui prirent la suite des Gréco-Indiens de Bactriane et s’établirent à différentes époques dans le Pendjab, on compte les Parthes* et les Scythes*.


Un roi scythe, si l’on en croit la légende, aurait reçu à sa cour l’apôtre Thomas. Un peuple important fit tout le chemin depuis les frontières de la Chine et laissa après lui le souvenir d’un autre grand Empire indien, s’étendant depuis Bénarès*, au-delà des montagnes, jusqu’aux routes caravanières des steppes. Il s’agit des Kushana*, des descendants de groupes indo-européens qui vivaient dans la région actuelle du Xinjiang*. Ils étaient des bouddhistes enthousiastes, dotés d’une foi de missionnaires; ils voulaient diffuser le message du Bouddha jusque sur leurs terres ancestrales et, par-delà, jusqu’en Chine et en Mongolie.


Leurs intérêts politiques, ce qui s’accordait parfaitement avec la diffusion de la foi bouddhiste, se focalisaient sur l’Eurasie centrale*, où leur plus grand roi mourut les armes à la main. Grâce aux missionnaires Kushana, le bouddhisme commença à se répandre dans les zones centrales et orientales de l’Eurasie et en Chine, où il devait tenir un rôle majeur dans les siècles de chaos qui suivirent la chute de l’Etat Han*.

Avec les Kushana*, ce sont aussi de nouvelles influences étrangères qui viennent s’exercer sur la culture indienne, souvent en provenance d’Occident : on sent dans la sculpture, et plus particulièrement dans les représentations du Bouddha, comme un parfum hellénistique. Le fait de représenter le Bouddha constituait par lui-même une innovation, et suffisait déjà à marquer une époque. Les Kushana excellèrent dans cet art : ils se détachèrent peu à peu des modèles grecs et finirent par donner au Bouddha les formes qui nous sont aujourd’hui familières. Ce fut l’un des aspects du développement complexe de la religion bouddhiste.


Elle devint notamment de plus en plus populaire et prit un ancrage de plus en plus matériel; le Bouddha se changeait en un dieu. Il y eut bien d’autres transformations. Le millénarisme, des formes d’expression plus affectives de la religion et des systèmes philosophiques sophistiqués interagirent les uns sur les autres.


Les Kushana finirent par succomber devant plus fort qu’eux. La Bactriane et la vallée de Kaboul* furent conquises par Artaxerxès au début du 3ème siècle avant jc.

 

Persée de Cition (307-243 av. jc): Philosophe grec de l'école stoïcienne - Ptolémée Eupator: Pharaon - Mattathias: Dirigeant politico-religieux juif du 2ème siècle av. jc et Fondateur de la dynastie des Hasmonéens - Antiochos V Eupator : Roi séleucide de Syrie qui règne de 163 à 162 av. jc - Jonathan - Marcus Aemilius Lepidus Porcina : Homme politique romain - Cnaeus Servilius Caepio : Homme politique romain du 2ème siècle av. jc - Mirian ou Mirvan 1er d'Ibérie : Troisième roi d'Ibérie de 159 à 109 av. jc - Apollonios de Perga ou Apollonius de Perge : Géomètre et astronome grec - Clitomaque : Philosophe - Hégésine de Pergame : Philosophe grec - Apollonis de Cyzique (?) - Métrodore de Stratonice : Philosophe de la fin du 3ème siècle av. jc - Eumène 1er de Pergame : Roi de Pergame de la dynastie des Attalides de 263 à 241 av. jc - Ariston de Céos : Philosophe grec- 5ème scholarque du Lycée - Diodore de Tyr : Philosophe grec-Scholarque de l’école du Lycée - Alcime : Grand prêtre d'Israël de 162 à 159av.jc - Artavazde 1er d'Arménie : Roi d'Arménie - Sauromace 1er d'Ibérie ou Saourmag : Roi d'Ibérie de 234 à 159 ou de 237 à 162 av. jc selon les sources - Antigone III Dôsôn : Roi de Macédoine de 229 à 221av.jc - Tyrannion : Grammairien - Quintus Mucius Scævola : Homme politique-Consul en 174 av. jc - Gaius Blossius dit Blossius de Cumes : Philosophe - Artaban II : Roi des Parthes de 128 à 124 av. jc - Bardylis II : Roi illyrien de Dardanie de 295 à 290av.jc - Publius Rupilius : Homme politique romain-Consul en 132 av. jc - Lucius Calpurnius Bestia : Consul romain en 111 av. jc - Diaeos de Mégalopolis : Chef de la ligue achéenne en 147 av. jc - Quintus Caecilius Metellus Macedonicus : Magistrat romain-Préteur en 148 av. jc-Consul en 143 av. jc - Aulus Hostilius Mancinus : Homme politique romain du 2ème siècle av. jc - Claudia Pulcheria - Appius Claudius Pulcher (consul en 143 av.jc) : Homme d'État de la République romaine - Laodicé V : Princesse hellénistique de la dynastie séleucide - Polycrateia : Reine de Macédoine - - Attale III Philométor : Dernier roi du royaume de Pergame - Apollonios (fils de Mnesthée) : Officier au service du royaume séleucide - Quintus Ennius dit Ennius - Livia Drusa - Marcus Cornelius Cethegus (consul en 160 av. jc) : Homme politique romain - Caius Cassius Longinus (consul en 171 av. jc) : Homme politique romain du 2ème siècle av. jc - Cnaeus ou Gnaeus Naevius dit Névius ou Nevius : Dramaturge romain - Eusébès Philopatôr dit Ariarathe V : Roi de Cappadoce de 163 à 159 et de 157 à 130 av. jc - Laodice II Andromaque (fils d'Achaïos 1er) : prince de la dynastie des Séleucides - Wei Zifu : Impératrice pendant la dynastie Han de la Chine antique - Liu Ju dit le prince héritier Wei : Prince héritier de la dynastie Han occidentale - Indibilis : Roi des Ilergetes - Métroclès : Philosophe cynique - Laodice IV : Princesse hellénistique de la dynastie séleucide - Liu Che  dit Han Wudi : 7ème empereur de la dynastie Han du 9 mars 141 av. jc à sa mort - Phraatès 1er ou Arsace IV : Roi des Parthes de 175 à 171 av. jc - Phriapatios dit Arsace III Phriapatios : Roi parthe - Démétrios 1er de Bactriane dit Démétrios 1er Anikêtos (l’Invincible) : Roi du royaume gréco-bactrien de 200 av. jc à 180 av. jc environ - Eucratide 1er dit le Grand ou Eucratidès ou Eukratidès : Premier roi de la maison d’Eucratide du royaume grec de Bactriane de 171 av. jc à vers 145 av. jc Zénon de Sidon (épicurien) : Philosophe épicurien - Artaxias ou Artasès 1er : Roi d'Arménie de 190/189 à 159 av. jc - Jing Ke : Prince héritier de Yan - Laodice III : Princesse hellénistique de la dynastie des rois du Pont - Lucius Valerius Aedituus : Poète romain de la fin du 2ème siècle et du début du 1er siècle av. jc - Crantor (philosophe) : Philosophe grec académicien - Cratès d'Athènes : Philosophe grec académicien - Arsinoé III : Reine de l’Égypte antique  - Teuta : Personnalité illyrienne du 3ème siècle av. jc -Considérée comme reine de la tribu des Ardiaei vers 231/230 à vers 228 av. jc - Popillia - Quintus Fabius Maximus Verrucosus (le Verruqueux) dit Cunctator (le Temporisateur) : Homme politique et militaire romain - Ying Bu ou Qing Bu : Général du début de la dynastie des Han occidentaux - Zhang Liang (Han de l'Ouest) : Stratège et homme d' État au début des années de la dynastie des Han occidentaux - Shusun Tong : Spécialiste officiel du rituel à Qin - Callimaque de Cyrène : Poète grec - Archidamia : Reine spartiate - Archidamos IV : Roi de Sparte vers 300 av. jc à 275 av. jc - Marcus Perperna (consul en 130 av. jc) : Sénateur et consul romain de la fin du 2ème siècle av. jc - Apollonios de Rhodes : Poète épique grec du 3ème siècle av. jc - Gaius Lucilius dit Lucilius : Poète latin fondateur de la satire - Lucius Marcius Censorinus : Consul en 149 av. jc - Évandre (philosophe) - Téléclès : Philosophe - Lacydès de Cyrène : Philosophe grec - Manius Aquilius: Consul romain en 129 av. jc - Apollodore l'Épicurien né à Athènes : Philosophe épicurien - Sima Qian : Historien chinois - Lu Buwei : Personnage important de la fin de la Période des Royaumes combattants - Andronicos de Rhodes : Philosophe péripatéticien du 1er siècle av. jc - Apellicon de Téos : Bibliophile grec - Marcus Junius Silanus (consul en 109 av. jc) : Homme politique-Général de la République romaine-Consul en 109 av. jc - Ying Fusu dit Fu Su : Prince héritier de Qin shi huang - Démétrios Kalos dit le Beau : Prince antigonide-Roi éphémère de Cyrène - Meng Tian ou Mong T’ien : Général et architecte militaire chinois - Nicanor (général de Démétrios) : Général séleucide - Tigrane 1er : Roi d'Arménie de la dynastie artaxiade - Publius Mucius Scævola (consul en 175 av. jc) - Cléomène III : Roi de Sparte de 235 à 222 av. jc - Phthia : Princesse d’Épire-Reine de Macédoine au 3ème siècle av. jc - Critolaos : Général - Andriscos : Aventurier originaire de Thrace - Quintus Caecilius Metellus : Homme politique romain - Aulus Atilius Serranus : Consul en 170 av. jc - Gaius Servilius Vatia : Préteur en 114 av. jc - Publius Cornelius Scipio Nasica Serapio (consul en 138 av. jc) - Quintus Fulvius Nobilior : Homme politique et militaire de la République romaine - Consul en 153 av. jc-Censeur en 136 av. jc - Appius Claudius Pulcher (consul en  212 av.jc) : Homme politique de la République romaine - Ariarathe IV Eusèbes dit Ariarathe IV : Roi de Cappadoce de 220 à 163 av. jc - Nicomède II Épiphane dit Nicomède II : Roi de Bithynie de 149 à 127 av. jc - Sextus Perquitianus : Sénateur romain du 2ème siècle av. jc - Oropherne de Cappadoce : Anti-roi de Cappadoce de 159 à 157 av. jc - Mithrobazane de Sophène : Dynaste ou roi de Sophène ayant régné vers 150 av. jc - Antiochis III: Princesse de l'époque Hellénistique de la dynastie Séleucide - Publius Cornelius Scipio Nasica Corculum : Homme politique de la Rome antique - Eumène III de Pergame dit Eumène III ou Aristonicos - Antiochis II : Princesse de l'époque hellénistique de la dynastie Séleucide - Caius Claudius Pulcher (consul en 177 av. jc) : Sénateur romain du 2ème siècle av. jc - Huo Qubing - Zheng Qing dit Wei Qing : Général chinois de la dynastie Han - Chen de Wu dit  Chen Jiao : Impératrice pendant la dynastie des Han - Mandonius - Jiang Qi dit Jiang Chong : Haut ministre - Gongsun He dit Sunshu : Haut responsable chinois - Ménippe de Sinope : Philosophe cynique phénicien - Li Guangli : Général chinois de la dynastie des Han - Zhao Ponu : Commandant militaire - Consort Qi dite Lady Qi : Épouse de l'empereur Gaozu fondateur de la dynastie des Han - Zhang Qian : Explorateur - Antiochos dit le Jeune - Triệu Trọng Thy dit Trọng Thủy : Prince du pays Nam Viet - Zhao Tuo ou Ziu To : Premier Roi de la Nanyue à partir de 203 à sa mort - Liu An : Roi de Huainan sous les Han Occidentaux - Tiridate 1er de Parthie - Hélioclès 1er Dikaios dit Hélioclès 1er  : Roi du royaume grec de Bactriane d'environ 145 à sa mort - Eucratide II : Roi du royaume grec de Bactriane d'environ 145 à 140 av. jc - Li Guang : Général chinois de la dynastie Han occidentale - Junchen - Zhào Mò ou Triệu Mạt - Luan Da : Figure religieuse du début de la dynastie Han de l'État de Yue - Yizhixie - Gongsun Ao : Général et commandant de la dynastie des Han de Chine occidentale - Caius Valerius Flaccus : Poète épique latin - Zhào Jiàndé ou Triệu Kiến Đức - Zhào Xīng ou Triệu Hưng : 4ème roi de la Nanyue (Nam Việt) - Porcius Licinus : Poète latin du 2ème et du 1er siècle av. jc - Laodicé dite Laodicé A dans les généalogies modernes : Princesse hellénistique issue de la dynastie des Séleucides - Mithridate II du Pont : Roi du Pont de 256/250 à 220 av. jc - Agron (roi) : Roi du Royaume d’Illyrie de 250 à 231 av. jc - Pinnes : Roi d’Ardée en Illyrie de 230 à 217 av. jc - Bion de Borysthène : Philosophe cynique du 3ème siècle av. jc - Peng Yue ou Zhong : Chef militaire - Xiahou Ying : Ministre au début de la dynastie des Han occidentaux - Hérophile ou Hérophile de Chalcédoine - Euthydème II : Roi gréco-bactrien d'environ 180 av. jc à 171 av. jc - Euthydème 1er : Roi de la Bactriane grecque de 223 à sa mort - Sang Hongyang : Homme politique chinois - Antimaque 1er Théos : Roi gréco-bactrien de 186/185 av. jc à vers 173 av. jc - Agathoclès de Bactriane ou Agathoclès Dikaios : Souverain gréco-bactrien/ indo-grec qui régna entre 190 et 180 av. jc - Pantaléon : Roi gréco-bactrien d'environ 190 à 180 av. jc - Ménandre 1er Roi indo grec de 160 à 135 av. jc - Apollodote 1er ou Apollodote 1er Sôter : Roi indo-grec de 186 ou 185 jusqu'à environ 175 av. jc - Sophagasenus ou Sophagasenos : Roi indien local - Huan Yi ou Fan Wuji : Général Qin - Gulussa - Hermias (ministre) : Ministre ou vizir - Wang Jian : Général de Qin - Bituitos : Roi des Arvernes du 2ème siècle av. jc - Prince héritier Dan - Xi roi de Yan : Roi de Yan de 255 à  222 av. jc - Marcus Minucius Rufus (consul en 221 av.jc) : Homme politique de la République romaine - Polémon d'Athènes : Philosophe platonicien - Wu Rui : Roi Wen de Changsha - Marcus Atilius Regulus : Homme politique de la République romaine - Cnaeus Servilius Geminus : Homme politique de la République romaine - Fan Zeng - Song Yi (dynastie Qin) : Ministre du royaume insurgé Chu pendant les dernières années de la dynastie Qin - Zhang Han (dynastie Qin) : Général de la dynastie Qin - Liu Ruyi - Li Yiji : Conseiller de Liu Bang - Han Xin : Général de Liu Bang - Xiang Chan dit Xiang Bo : Noble de l'État Chu - Cheng roi de Han dit Han Cheng ou Han Wang Cheng : Dirigeant du royaume de Han - Jing Ju - Léonidas II (vers 315 av. jc-236 av. jc) : Roi agiade de Sparte de 256 à 236 av. jc - Agis IV (265-241 av. jc) : 24ème roi de la dynastie des Eurypontides-Roi de Sparte de 244 à 241 av. jc- Agesistrata (morte en 241 av. jc) : Reine spartiate - Nicandre de Colophon : Grammairien, poète et médecin grec, du 2ème siècle av. jc - Eudamidas II : Roi de Sparte à la fin du 3ème siècle av. jc - Quintus Caecilius Metellus Baliaricus ou Balearicus : Homme politique de la Rome antique-Consul en 123 av. jc-Censeur en 120 av. jc - Alexandre de Corinthe : Gouverneur et tyran de Corinthe - Cratère (historien) : Historien macédonien - Euphorion de Chalcis : Poète et grammairien grec - Clinomaque : Philosophe grec mégarique du 4ème siècle av. jc - Manius Manilius : Homme politique de la République romaine - Gélon II - Néréis d'Épire - Stratonice II ou Stratoniké : Princesse hellénistique de la dynastie séleucide - Zheng Guo ou Cheng Kuo : Ingénieur hydraulique - Zhaoxiang de Qin : Roi de Qin durant la Période des Royaumes combattants de 306 à 251 av. jc - Deidamie d'Épire : Princesse épirote - Ptolémée d'Epire : Roi d’Épire de la dynastie des Eacides - Pyrrhus II d'Épire dit Pyrrhus II : Roi d'Épire de la dynastie des Éacides de 252/247 av. jc à 234 av. jc - Olympias II d'Épire dite Olympias II : Reine d'Épire du 3ème siècle av. jc - Ashoka ou Aśoka : Troisième empereur de la dynastie indienne des Maurya - Meng Wu : Général chinois de la fin des Royaumes combattants - Mytilus (Dardanie) : Roi illyrien vers 270-231 av.jc - Lanassa : Épouse de Phyrros 1er d'Épire - Cnaeus Cornelius Lentulus (consul en 146 av. jc) : Homme politique de la République romaine - Titus Albucius, (préteur vers 105 av. jc) : Orateur de la fin de la République romaine - Meng Ao : Général chinois - Quintus Appuleius Pansa : Homme politique de la République romaine-Consul en 300 av. jc - Titus Manlius Torquatus : Homme politique de la République romaine - Quintus Mucius Scaevola (préteur) - Publius Licinius Crassus Dives Mucianus : Homme politique de la République romaine - Philon de Byzance : Scientifique et ingénieur grec de la fin du 3ème siècle av. jc - Cléombrote III : Roi de Sparte de la famille des Agiades de 242 à 240 av. jc - Eudamidas III : Roi de Sparte de 240 à 228 av. jc - Marcus Claudius Marcellus (consul en 166 av. jc) : Homme politique romain- Marcus Servilius Pulex Geminus : Homme politique de la République romaine - Publius Claudius Pulcher (consul en 249 av. jc) : Consul de la République romaine durant la première guerre punique - Stratonice III ou Stratonikê : Princesse hellénistique de la dynastie séleucide - Ariarathe III : Dynaste à partir de 280 av. jc-Roi de Cappadoce en 255 av. jc - Appius Claudius Pulcher (consul en 185 av.jc) : Homme politique romain -





Laodicé 1ère (morte en 240 av. jc)

Princesse hellénistique de la dynastie Séleucide



Fille de Achaios 1er et sœur d’Andromaque ou une fille d'Antiochos 1er et de sa seconde épouse Nysa.



Elle épouse le roi Antiochos II Théos et devient la mère de Séleucos II Kallinicos et d’Antiochos Hiérax ainsi que de la princesse dite Laodicé A qui deviendra l'épouse de Mithridate II du Pont, de Stratonice III épouse d'Ariarathe III de Cappadoce et d'une Apama.



Elle est répudiée en 253 av jc lors du mariage du roi Antiochos II avec Bérénice Syra la fille de Ptolémée II Philadelphe.



Revenue au palais grâce à ses fils, elle fait assassiner Antiochos II puis Bérénice Syra et leur fils de nom inconnu en 246 av. jc et déclenche ainsi l’intervention de Ptolémée III Ervégète le frère de Bérénice lors de la 3e guerre de Syrie (246/241 av. jc)*.



Elle soutint ensuite contre l’aîné son fils cadet Antiochos Hiérax qui règne sur l’Asie Mineure* lors de la Guerre Fratricide*.



Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Edouard Will Histoire politique du monde Hellénistique Annales de l'Est, Nancy 1967



Fu Su

Prince héritier de Qin shi huang



Victime d'une falsification des dernières volontés de son père, le Premier Empereur, il se suicida pour lui obéir en 210 av. jc.



Dans le véritable testament de son père, il était le véritable successeur au trône de l'empire et non son frère cadet Huhai.



Avant la mort de son père, il avait été exilé le long de la Grande Muraille* pour lutter contre les Xiongnu*, en réponse à une querelle qu'il avait eu avec son père au sujet des lettrés confucéens et de l'autodafé des classiques.



Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Fu Su/ Portail du monde chinois/ Catégories : Dynastie Qin



Giscon ou Gèscon (général carthaginois 3ème siècle av. jc)



Ce qu'on sait de lui nous vient de l’historien Polybe, dans sa description de la révolte des mercenaires en Sicile*. Il a un fils appelé Hasdrubal, envoyé en Espagne pendant la deuxième guerre punique*.



Il se distingua sous les ordres d’Hamilcar Barca pendant la première guerre punique* ; il reçut le commandement de Lilybée* en Sicile* et fut chargé, après la conclusion de la paix en 241, de ramener à Carthage* l’armée, qui se composait de mercenaires.



Lorsque les mercenaires arrivèrent en Afrique*, le gouvernement carthaginois voulut opérer une réduction sur l’arriéré de solde qui leur était dû. Cette mesure provoqua un soulèvement général dans l’armée et amena bientôt une guerre civile, la guerre des Mercenaires.



Giscon fut envoyé vers les mercenaires pour négocier avec eux et satisfaire au besoin à leurs demandes ; mais ceux-ci, excités par Mathó et Spendius, montrèrent la plus grande exigence, et, irrités de quelques paroles méprisantes prononcées par le général, ils le chargèrent de fers, le jetèrent en prison, s’emparèrent des sommes qu’il avait apportées et déclarèrent la guerre à Carthage.



Pendant 2 ans, les révoltés luttèrent contre Hamilcar Barca, qui avait été chargé de les réduire et qui les battit en plusieurs rencontres.



Leurs chefs, voulant les empêcher de se soumettre et leur enlever tout espoir de rentrer en grâce, les poussèrent à massacrer tous leurs prisonniers. Le général Giscon, le plus illustre de ces captifs, fut mis à mort avec des raffinements de cruauté. On lui coupa la main ; son corps fut déchiré par les soldats furieux et on l’enfouit tout vivant dans une fosse. Cette mort se produisit vers 239 avant jc.



Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Giscon (général carthaginois, 3ème siècle av. jc) Portail des Phéniciens et du monde punique/ Catégories : Général carthaginois du IIIe siècle av. jc/ Guerrier carthaginois mort à la guerre

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