11ème.
Magnús 1er Olafsson den Gode dit Magnus 1er de Norvège dit le Bon: Roi de Norvège et Roi de Danemark - Godwin de Wessex ou Godwine: Noble anglo-saxon - Étienne II de Blois: Comte de Blois de Châteaudun de Chartres et de Meaux-Seigneur de Sancerre, Saint-Florentin, Provins, Montereau, Vertus, Oulchy-le-Château, Château-Thierry, Châtillon-sur-Marne et Montfélix - Emnilda słowiańska dit Emnilda de Lusace - Radzim Gaudenty dit Gaudentius: Archevêque de Gniezno - Sigurd Syr : Sous-roi de Ringerike jusqu'en 1018 - Harald III Sigurdsson dit Harald III de Norvège : Roi de Norvège de 1046 à 1066 - Sven Knutsson de Norvège : Roi de Norvège de 1030 à 1035 - Galéran III de Meulan ou Valéran III : Vicomte de Meulan à partir de 1005-Comte de Meulan peu avant 1015 - Hugues III de Meulan-Comte de Meulan de 1069 à 1077 - Henri II de Louvain dit le ceinturé : Comte de Louvain et de Bruxelles de 1054 à 1078 - Adèle de Betuwe ou Adélaïde de Bétuwe : Comtesse des Basques - Simon de Vexin ou Simon de Crépy : Comte d'Amiens de Vexin et de Crépy en Valois de 1074 à 1077 - Adélaïde de Valois - Jean Fasano dit Jean XVIII : Pape de Noël 1003 à juin 1009 - Dame Gytha Clapa de Montfort-de-Bretagne dite de Gaël - Geoffroy II du Perche : Comte de Mortagne-Seigneur de Nogent de 1060 à 1090-Comte du Perche de 1090 à 1100 - Georges Cédrène : Historien byzantin qui a vécu à la fin du 11ème siècle - Richezza de Lorraine dite Richezza de Pologne : Reine de Pologne de 1025 à 1031-duchesse de Pologne de 1032 à 1034 - Benoît de Cornouaille : Abbé de l'Abbaye Sainte-Croix de Quimperlé en 1066-Évêque de Nantes de 1079/1081 à 1114 - Gérard de Cambrai ou Gérard de Florennes : Évêque de Cambrai de 1012 à sa mort - Thierry III de Frise occidentale dit de Jérusalem : Comte en Frise occidentale de 995 à 1039 - Ezzo de Lotharingie ou Ezzon : Comte palatin de Lotharingie - Otto Bolesławowic : Prince polonais de la dynastie Piast - Dytryk ou Dietrich : Duc polonais de 1032 à 1033 - Oliva ou Oliba de Besalù : Comte de Berga-Comte de Ripoll-Évêque de Vic - Abd al-Malik ibn Abi al-Muzaffar dit Abd al-Malik al-Muzaffar : Chef politique et militaire - Osgod Clapa ou Osgot : Noble anglo-saxon - Armengol d'Urgell ou Ermengol : Évêque d'Urgell de 1010 à 1035 - Vazul - Otton II de Mâcon : Comte de Mâcon de 1004 à 1049 - Adélaïde de Normandie ou Adeliza, ou Aélis - Gérold II de Genève : Comte de Vienne - Hugues 1er de Salins : Archevêque de Besançon de 1031 à 1066 - Louis de Scarpone ou de Mousson dit Louis de Montbéliard : Comte de Montbéliard, d’Altkirch et de Ferrette-Par son mariage comte de Bar et seigneur de Mousson - Pons Guillaume de Toulouse ou Pons II : Comte de Toulouse, d’Albi, d’Agen et du Quercy de 1037 à 1060 - Gothelon II de Lotharingie ou Gozelo II dit le Fainéant - Jean de Bayeux ou Jean de la Rivière - Florence de Worcester : Moine de Worcester - Yahya d'Antioche, en arabe Yahya ibn Sa'id al-Antaki : Historien de langue arabe qui vécut au 11ème siècle - Richard de Montfort : Seigneur de Montfort l'Amaury - Guillaume 1er de Garlande : Seigneur de Garlande et de Livry-Gargan, de Gournay-sur-Marne - Robert II de Flandre dit Robert II de Jérusalem - Florent 1er de Frise occidentale : Comte en Frise Occidentale de 1049 à 1061 - Gertrude de Saxe - Guillaume de Montgommery - Svein Håkonsson : Jarl de Hlaðir-Gouverneur de la Norvège de 1015 à 1016 - Suppo : Bénédictin lombard-7ème abbé du Mont Saint-michel de 1033 à 1048 - Robert 1er de Grandmesnil - Willelmus Flagitellus dit Guillaume Flaitel : Évêque d'Évreux de 1046 à 1066 - Sophie de Bar : Comtesse de Bar et de Mousson - Frédéric III de Lorraine : Comte de Bar-Duc de Haute Lotharingie - Ernest 1er de Souabe : Duc de Souabe de 1012 à 1015 - Ernest II de Souabe : Duc de Souabe de 1015 à 1030 - Knut IV de Danemark dit le Saint : Roi de Danemark de 1080 à 1086 - Marguerite d'Écosse dite sainte Marguerite : Princesse anglo-saxonne de la maison de Wessex-Reine d'Écosse - Adam de Brême : Chroniqueur et géographe germanique - Raoul IV de Beaumont au Maine : Vicomte du Mans - Raoul VI Payen de Beaumont-au-Maine - Landry de Nevers ou de Maers : Comte de Nevers de 989 à 1028 - Enguerrand 1er de Ponthieu : Avoué de Saint-Riquier-Comte de Ponthieu - Sanche 1er d'Aragon ou Sancho Ramirez - Amaury II de Montfort : Quatrième seigneur de Montfort l'Amaury - Rognvald Brusason dit Rognvald II Brusason : co-Jarl des Orcades de 1037 à 1046 - Magnus Erlendsson Helgi dit Saint Magnus : Comte des Orcades de 1108 à 1117 - Bernard II de Saxe : Duc de Saxe de 1011 à 1059 - Eudon 1er de Porhoët : Vicomte de Rennes-Seigneur de Porhoët de 1074 à sa mort, après 1092 - Guy II de Laval dit Le Chauve : Troisième seigneur de Laval - Egbert 1er de Misnie : Margrave de Misnie de 1067 jusqu'à sa mort - Al-Musta'în bi-llah Sulayman ibn al-Hakam dit Sulayman ben al-Hakam : Calife omeyyade de Cordoue de 1009 à 1010 puis de 1013 à 1016 - Muhammad II (Omeyyade) Al-Mahdî bi-llah Muhammad ben Hichâm dit Muhammad II - Thierry IV de Frise occidentale : Comte en Frise Occidentale de 1039 à 1049 - Albert III de Namur : Comte de Namur de 1063 à sa mort - Henri 1er de Limbourg : Comte de Limbourg et d'Arlon de 1082 à 1119-Duc de Basse Lotharingie de 1101 à 1106 - Otton de Northeim ou de Nordheim : Duc de Bavière de 1061 jusqu'en 1070 - Thibaud de Montlhéry dit Thibaud File Etoupe : Sire ou seigneur de Montlhéry - Richard Goz : Baron normand du 11ème siècle-Vicomte de l'Avranchin - Henri III de Louvain : Comte de Louvain et de Bruxelles de 1078 à 1095 - Hodierne de Gometz - Sven II de Danemark dit Sven II Estridsen : Roi de Danemark de 1047 à 1076 - Thorkell le Grand : Chef viking - Eudes III de Champagne : Comte de Troyes et de Meaux de 1045/1048 à 1063/1065 - Guillaume de Gometz : Premier seigneur connu de Gometz le château - Erling Skjalgsson : Chef politique norvégien - Judith d'Évreux : Noble normande-Comtesse de Sicile - Robert II d'Auvergne : Comte d'Auvergne et de Rouergue - Lambert II de Lens : Comte de Lens - Enguerrand II de Ponthieu : Comte de Ponthieu-Seigneur d'Aumale de 1052 à 1053 - Godefroi de Conversano : Baron italo-normand du duché d'Apulie-Seigneur de Montepeloso vers 1067-Seigneur de Nardò, de Brindisi et de Monopoli en 1070-Seigneur de Matera en 1080-Comte de Conversano de 1072 à sa mort - Estrid des Obotrites : Reine de Suède - Siegfried de Suède dit Saint Siegfried : Prêtre puis évêque - Hugues ou Hugo (évêque d'Évreux) : Évêque d'Évreux - Néel II de Saint-Sauveur : Baron normand du 11ème siècle-Vicomte du Cotentin-Seigneur de Saint-Sauveur en Normandie occidentale - Baudri de Bourgueil ou Baudry : Chroniqueur et prélat de la fin du 11ème siècle et du début du 12ème siècle - Radulphe ou Raoul de Beaumont : Bénédictin normand-Huitième abbé du Mont Saint-Michel de 1048 à 1060 - Donald III dit le blond : Roi d'Écosse de 1093 à 1094 puis de 1094 à 1097 - Jean Comnène (domestique des Scholes) : Aristocrate et un militaire byzantin - Cosmas 1er : Patriarche de Constantinople du 2 août 1075 environ au 8 mai 1081 - Alfred AEtheling ou ætheling : Prince anglo-saxon - Malcolm II ou Máel Coluim mac Cináeda : Roi des Scots de 1005 jusqu'à sa mort - Ealdred II de Bernicie : Comte de Bernicie du début des années 1020 à sa mort - Eadwulf Cudel - Hermann IV de Souabe : Duc de Souabe de 1030 à 1038 - Hermann III de Souabe : Duc de Souabe de 1003 jusqu'à sa mort - Simon 1er de Senlis : Comte de Northampton-Comte de Huntingdon en droit de sa femme - Bertholde de Toul : 36ème évêque de Toul du 3 octobre 995 au 25 septembre 1018 - Guillaume III de Toulouse dit Taillefer : Comte de Toulouse, d’Albi et du Quercy de 978 à 1037 - Guillaume II de Provence dit le Pieux : Comte de Provence (993-1018) - Agathe (femme d'Édouard l'Exilé) : Mère de la reine Marguerite d'Écosse - Edmond AEtheling : Prince de la maison de Wessex - Turgot de Durham ou Thurgot : Prélat anglo-saxon-Archidiacre et prieur de Durham-Évêque de St Andrews en 1107 - Renaud 1er de Château-Gontier : Seigneur de Château-Gontier en Anjou - Édith de Wessex : Épouse d'Édouard le Confesseur - Sven Godwinson : Comte de Hereford vers 1043 - Ulf Thorgilsson : Jarl de Danemark de 1023 à 1028 - Ivan Vladislav : Tsar de l’empire de Bulgarie de 1015 à 1018 - Gabriel Radomir dit le Romain : Tsar de la Bulgarie de 1014 à septembre 1015 - Bouchard III de Vendôme ou Bouchard III de Nevers dit le Jeune : Comte de Vendôme de 1066 à 1085 - Erlend II Thorfinnsson ou Erlend Thorfinnsson : Co-comte des Orcades entre 1065 et 1098 - Ingibiorg Finnsdottir - Brusi Sigurdsson : Jarl d'un tiers des Orcades de 1014 à 1030 - Robert II de Sablé dit le Bourguignon : Seigneur de Sablé - Magnus 1er de Saxe : Duc de Saxe de 1072 jusqu'à sa mort - Eilika de Schweinfurt : Duchesse de Saxe - Guyomarch II de Léon - Eadsige : 32ème archevêque de Cantorbéry de 1038 à sa mort - Léofric de Mercie : Comte de Mercie - Ladislas 1er de Hongrie ou Ladislas 1er Árpád ou saint Ladislas : Roi de Hongrie de 1077 à 1095 - Siward de Northumbrie ou Sigurd Björnsson dit Siward le Danois : Noble anglais du 11ème siècle - Robert de Jumièges ou Robert Champart : Premier archevêque normand de Cantorbéry - Macbeth (roi d'Écosse) ou Mac Bethad mac Findlaích : Roi d'Écosse de 1040 jusqu'à sa mort - Al Hakim bi-Amr Allah dit Al-Hâkim : Sixième calife fatimide - Zoé Porphyrogénète : Impératrice byzantine de 1028 à 1050 - Kálfr Árnason dit Kalv Arnesson : Chef norvégien - Einar Tambarskjelve ou Einarr Þambarskelfir : Seigneur et politicien Norvégien - Élisabeth de Kiev : Reine consort de Norvège - Haraldsson dit Magnus II de Norvège : Roi de Norvège de 1066 à 1069 - Tostig Godwinson : Comte de Northumbrie - Finn Arneson - Garsende de Périgord : Duchesse de Gascogne - Géraud II d'Armagnac : Comte d'Armagnac de 1063 à 1095 - Håkon Eiriksson : Jarl et gouverneur de Norvège de 1028 à 1030 - Ode ou Oda de Verdun - Lambert II de Louvain ou Lambert II Baldéric de Louvain dit le ceinturé : Comte de Louvain et de Bruxelles de 1040 à 1054 - Raoul d'Escures ou Ralph d'Escuresn : Abbé du diocèse de Séez-Évêque de Rochester-Archevêque de Canterbury - Archambaud II de Bourbon dit le Vert : Seigneur de Bourbon de 990 à 1031/1033 - Jean d'Ivry : Prélat normand - Ebberhard comte de Bétuwe ou Éberhard de Betuwe - Ralph de Hereford dit Ralph le Timide : Comte d'Hereford - Dreux de Vexin ou Drogon de Vexin : Comte de Vexin et d'Amiens de 1024 à 1035 - Marianus Scotus dit Máel Brigte : Chroniqueur irlandais - Rotrou II du Perche : Seigneur de Mortagne-au-Perche et de Nogent-le-Rotrou-Vicomte de Châteaudun de 1044 à 1080 - Ajtony ou Ahtum - Godgifu ou Goda : Princesse anglo-saxonne-Comtesse de Mantes - Theophano : Abbesse d'Essen - Matilde de Germanie ou Matilde de Saxe - Hilduin IV de Montdidier - Judith de Nantes : Comtesse de Nantes de 1051 à 1063 - Alain Canhiart : Comte de Cornouaille de 1020 à 1058 - Hermann ou Hermann le Noble : Cardinal en 1036 - Philaretos Brakhamios : Homme politique-Militaire arméno byzantin du 11ème siècle - Adalbold II d'Utrecht : Évêque d’Utrecht - Guérech II de Cornouaille ou Quiriac II de Cornouaille : Évêque de Nantes de 1059/1061 à sa mort - Lulach mac Gille Coemgáin dit Lulach le malheureux ou le fou : Roi d'Écosse entre le 15 août 1057 et le 17 mars 1058 - Alphonse V de León dit Alphonse V le Noble : Roi de Léon et de Galice de 999 à 1028 - Kılıç Arslan 1er : Sultan seldjoukide de Roum de 1092-1107 - Bernard Taillefer ou Bernard 1er de Besalú : Comte de Besalú de 988 à 1020-Comte de Ripoll entre 1003 et 1020 - Reglindis ou Regelinda ou Regelindis : Princesse polonaise - Thorfinn Sigurdsson ou Thorfinn le puissant : Comte d'Orkney - Gero (margrave) ou Gero 1er dit le Grand - Abd al-Rahman Sanchuelo - Geoffroy de Mâcon : Comte de Mâcon de 1049 à 1065 - Geoffroy 1er de Penthièvre : Comte de Penthièvre de 1079 à 1093 - Byrhtferth : Moine et écrivain anglo-saxon - Samuel (tsar de Bulgarie) : Général bulgare de 980 à 997-Tsar de Bulgarie de 997 à 1014 - Éon 1er de Penthièvre : Comte de Penthièvre de 1035 à 1079 - Jean Crescentius - Constantin VIII : Coempereur byzantin de 962 à 1025-Empereur de 1025 à 1028 - Hugues V de Lusignan dit le Débonnaire : Seigneur de Lusignan de 1026 à 1060 - Bertrand 1er de Provence : Comte de Provence de 1063 à sa mort - Emma de Provence parfois dite Emma de Venasque : Comtesse de Provence de 1037 à 1063 - Roger Bigot (shérif) : Lord de Framlingham et Belvoir - Lambert de Hersfeld : Chroniqueur - Ralph de Mortimer dit Raoul de Mortimer : Seigneur de Saint-Victor-en-Caux-Seigneur de Wigmore - Poppon de Trèves ou Poppon de Babenberg : Archevêque du diocèse de Trèves de 1016 à 1047- Judith de Lens : Comtesse - Olaf III de Norvège ou Olaf III Kyrre (Le Tranquille) : Roi de Norvège de 1066 à 1093 - Harald III de Danemark : Roi de Danemark de 1076 à sa mort - Werner von Kyburg ou Wezelo : Comte de la famille noble de Kyburg - Nicéphore Xiphias : Général byzantin durant le règne de Basile II - Joseph Bringas : Eunuque du palais impérial byzantin - Georges 1er de Géorgie : Second roi du royaume unifié de Géorgie de 1014 à 1027 - Alexis Studite : Patriarche de Constantinople de décembre 1025 au 20 février 1043 - Eustathe de Constantinople : Patriarche de Constantinople de juillet 1019 à sa mort - Serge II de Constantinople : Patriarche de Constantinople de juin/juillet 1001 à sa mort - Baudouin II de Boulogne : Comte de Boulogne de 990 à 1033 - Adelina de Hollande dite Adélaïde de Frise - Ermesinde de Foix ou de Bigorre - Abu-Jafar Ahmad ibn Sulayman al-Muqtadir bi-llah dit Ahmad 1er al-Muqtadir : Second dirigeant de la dynastie des Houdides-Régna sur le taïfa de Saragosse de 1049 à 1081 - Armengol III ou Ermengol III dit de Barbastro : Comte d'Urgell de 1038 à 1065 - Isabelle d'Urgell (morte en 1071) - Ebles II de Roucy ou Ebbes II de Montdidier : Comte de Roucy de 1063 à 1103 - Sanche II de Castille : Roi de Castille - Sanche IV de Navarre dit Le Noble : Roi de Pampelune de 1054 à 1076 - Rodrigo Díaz de Vivar dit El Cid Campeador ou Le Cid en français :Chevalier-Mercenaire chrétien-Héros de la Reconquista - Youssef ben Tachfine ou Youssef ben Tachfine as-Sanhaji : 3ème Imam - Félicie de Roucy : Reine consort d'Aragon et de Navarre - André 1er de Vitré : Baron de Vitré de vers 1072 à sa mort - Aymeri 1er de Narbonne : Vicomte de Narbonne de 1071 jusqu'à sa mort - Pierre Ier d'Aragon ou Pedro Sánchez : Roi d'Aragon et de Pampelune de 1094 à sa mort - Josselin de Porhoët ou Josselin 1er : Vicomte de Rennes -Seigneur de Porhoët de 1032 environ à sa mort - Guillaume IV de Toulouse : Comte de Toulouse de 1060 à 1094 - Ida de Saxe (morte en 1102) - Albert II de Namur : Comte de Namur entre 1018/1031 jusqu'à sa mort - Renard 1er de Joigny ou Renaud 1er de Joigny ; Comte de Joigny, en Champagne - Alfan de Salerne : Religieux et savant de l'Italie méridionale-Médecin de l'École de Salerne - Étienne 1er de Bourgogne dit Tête Hardie : Co-comte de Bourgogne-Co-comte de Mâcon et de Vienne - Abd ar-Rahman Ibn Muhammad dit ar-Rahmān IV - Otton III de Schweinfurt dit le Blanc : Duc de Souabe de 1048 à 1057-Comte d'Altmühl en 1014-Margrave du Nordgau de 1024 à 1031-Comte de Naab en 1034 - Sanche 1er de Castille ou Sanche 1er Garciez : Comte de Castille et d’Alava de 995 à 1017 - Ali ben Hammud al-Nasir dit al-Nâsir ou le victorieux : Émir de Malaga et d'Algésiras de 1010 à 1018-Calife de Cordoue de 1016 à 1018 - Tancrède de Hauteville ou d’Antioche : Régent d'Antioche - Hamon de Laval : Deuxième seigneur de Laval - Oldéric-Manfred II d'Oriate : Seigneur de la marche de Turin-Marquis de Suse - Liudolf margrave de Frise : Comte de Brunswick-Margrave de Frise-Comte dans le Derlingau et le Gudingau - Hermann II de Lotharingie : comte palatin de Lotharingie de 1064 à 1085 - Berthold de Rheinfelden, ou Berthold 1er de Souabe : Duc de Souabe de 1079 jusqu'à sa mort - Geoffroy II de Mayenne : Baron de Mayenne - Godefroi 1er de Namur : Comte de Château-Porcien de 1087 à 1102-Comte de Namur de 1105 à 1139 - Hermann de Salm ou Hermann de Luxembourg : Comte de Salm et antiroi des Romains de 1081 jusqu'à sa mort - Inge 1er de Suède : Roi de Suède de 1079 à 1084 et de 1087 à 1105/1111 - Anastasia de Kiev : Reine de Hongrie - Béla 1er de Hongrie ou Béla 1er Árpád dit Béla le Bison : Roi de Hongrie de 1060 à 1063 - Judith de Franconie ou Judith de Souabe - Bruno de Merseburg ou Bruno le Saxon : Moine et chroniqueur médiéval du 11ème siècle - Welf 1er de Bavière : Duc de Bavière de 1070 à 1077 puis de 1096 jusqu'à sa mort - Waléran 1er de Limbourg ou Walram 1er dit Udon : Comte d'Arlon de 1052 à 1082-Comte de Limbourg de 1065 à 1082 - Judith de Schweinfurt - Salomon de Hongrie ou Salomon Árpád : Roi de Hongrie de 1063 à 1074 - Otton II de Souabe : Comte palatin de Lorraine de 1034 à 1045-Duc de Souabe de 1045 à 1047-Comte de Deutz et de l'Auelgau de 1025 à 1047 - Ibn Butlan ou Abu l-Hasan al-Muchtar ibn al-Hasan ibn Abdun ibn Sa dun ibn Butlan : Médecin irakien nestorien - Adalbert de Brême : Prélat de Germanie-Archevêque de Brême de 1043 jusqu'à sa mort - Géza 1er de Hongrie ou Géza 1er Árpád : Roi de Hongrie non couronné de 1074 à 1077 - Henri de Bourgogne (comte de Portugal) : Comte de Portugal depuis 1093 jusqu'à sa mort - Érard III du Puiset : Seigneur du Puiset et vicomte de Chartres - Hugues 1er du Puiset-Jaffa : Seigneur du Puiset de 1097 à 1106-Comte de Jaffa en 1118 - Étienne II de Troyes : Comte de Troyes et de Meaux de 1037 à 1047 - Arnoul de Montgommery : Lord de Pembroke et d'Holderness - Gertrude de Flandre - Henri 1er de Verdun : Prince évêque de Liège de 1075 à 1091 - Estrid Svendsdatter : Princesse danoise - Anund Jacob ou Anund III Jacob de Suède : Roi de Suède de 1022 à 1050- Saint Gottschalk : Prince ou duc des Abodrites de 1043 à 1066 - Jean Doukas (césar) - Magnus III de Norvège ou Magnús aux pieds nus : Roi de Norvège de 1093 à 1103 - Berthe de Rouergue : Comtesse de Rouergue de 1053 à 1065 -
Ordulf de Saxe (vers1020-1072)
Duc de Saxe de 1059 à 1072
Membre de la famille des Billung*. Fils de Bernard II de Saxe et d'Elika de Schweinfurt, Ordulf était le frère de Ida et de Gertrude de Saxe.
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En novembre 1042, il épousa Wulfhilde de Norvège la fille du roi Olaf II de Norvège, avec laquelle il eut 2 enfants.
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Devenu veuf, il épousa en secondes noces en 1071 Gertrude von Haldensleben.
Ordulf, qui est devenu duc en 1059, à la mort de son père, a continué une lutte longue et obstinée avec Adalbert, archevêque de Brême*, qui fut obligé de céder un tiers de ses possessions au fils d'Ordulf, le futur Magnus 1er en 1066.
Son règne entier fut occupé par des guerres avec les Wendes*. Il était allié avec le Danemark, pays de son épouse.
Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Ordulf de Saxe/ Portail de l’Allemagne/ Catégories : Duc de Saxe
Henri prince des Abodrites (av. 1066-1127)
souverain des Abodrites de 1093 à 1127
Il appartient à la lignée des Nakonides* et il est considéré par les chroniqueurs contemporains comme rex Slavorum* (roi des Slaves). Le royaume des Abodrites* atteint sous le règne de Henri sa plus grande expansion de l'Elbe* à l'Oder* et de Havelland* à la mer Baltique*.
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Second fils du prince des Abodrites Gottschalk, un chrétien zélé qui est tué lors d'une insurrection de ses sujets païens en 1066, et de la princesse danoise Sigrid Svendsdatter ; Henri et son demi-frère aîné Budivoj sont élevés respectivement au Danemark et à Lunebourg*.
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Après la mort de son père, le pays des Abodrites passe finalement sous le contrôle du chef de l'insurrection païenne, un nommé Kruto. Pendant que Henri demeure passif, les Saxons soutiennent son frère Budivoj qui tente de s'emparer du trône et qui est tué par Kruto à Plön* en 1075.
Kruto devenu vieux est ensuite contraint de se défendre contre l'intervention de Henri soutenu par les Danois en 1090. Kruto ne peut empêcher Henri de ravager et de piller les côtes de Wagrie* et sous la pression il doit accepter de rencontrer Henri et de lui concéder une grande partie du royaume des Abodrites en 1093.
Bien que Kruto ait prévu de faire assassiner Henri lors de leur rencontre, Henri réussit à lui succéder en faisant tuer préventivement Kruto avec la complicité de l'épouse de ce dernier nommée Slavina. Henri épouse ensuite la veuve et se met à la tête d'une armée de Slaves et de Saxons qu'il mène à la victoire contre les païens lors d'un combat à Schmilau*.
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Au lieu du château de Mecklembourg*, Henri choisit Liubice*, près du site de la future cité de Lübeck*, comme résidence. Il le choisit pour sa proximité avec la Wagrie, le cœur du pays des Abodrites et les Polabes*. Henri reste en bons termes avec ses voisins danois et les Saxons, particulièrement le duc Lothaire de Supplinbourg et Alphonse 1er de Holstein. Il invite les commerçants étrangers, spécialement les Saxons à Liubice. Helmold de Bosau rapporte que Henri encourage ses sujets à développer l'agriculture. Le prince frappe des monnaies représentant un mur et une tour sur l'avers et une double croix sur le revers.
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Helmold rapporte les campagnes d'Henri contre les Ranes*, Kissini*, Circipaniens*, Liutices*, en Poméranie occidentale* afin de les rendre tributaires. Il est contraint de faire face à des attaques surprises, par la mer, des païens Raniens de Rugia* vers 1100. Avec des renforts saxons venant du Holstein*, Henri oblige les Ranes à payer tribut. Lors des hivers 1123/1124 et 1124/1125, Henri conduit des expéditions contre les Ranes après qu'ils ont tué son fils Woldemar et refusé de s'acquitter du tribut. Henri mène 2 000 à 6 000 hommes pendant la première campagne ; Saxons du Holstein et de Stormarn* marchent aux côtés de ses troupes slaves. Le premier hiver la campagne se termine par le paiement par les prêtres des Ranes d'un énorme tribut. La seconde campagne est coordonnée avec le duc Lothaire de Saxe. Henri écrase également les révoltes des Brisani* et Hevelli* lors de l'hiver 1100/1101. Pendant que Henri assiège Havelberg* pendant un mois, son fils Mistue pille les Linones* voisins avec 200 Saxons et 300 Slaves.
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Comme chrétien, Henri établit une chapelle dans son château et une église pour la colonie de marchands. Gardant à l'esprit la grande révolte des païens de 1066, Henri n'oblige pas ses sujets à se convertir et ils demeurent païens pour le plus grand nombre. En 1126 Vicelinus évêque d'Oldenbourg* en Holstein et ses compagnons Rodolf de Hildesheim et Ludolf de Verden viennent à Liubice et demandent à Henri l'autorisation de prêcher le christianisme parmi les Slaves. Avec l'appui de Henri, Vicelinus retourne en Saxe afin de préparer une expédition missionnaire. Si Henri laissait à ses populations slaves la liberté de pratiquer leur paganisme, lui-même et sa cour sont exclusivement chrétiens et c'est la seule religion pratiquée dans ses domaines. Pendant l'absence des missionnaires Henri meurt et il est inhumé à Lunebourg, mais Helmold garde le silence sur les causes de son décès.
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Les tribus de l'est les Hevelli et les Liutices prennent prétexte de la mort de Henri pour proclamer leur indépendance. Les fils aînés de Henri, Woldemar et Mstivoj, sont morts avant lui. Ses plus jeunes fils Knut et Sventipolk, doivent combattre pour conserver leur héritage.
Lorsque Knut est tué en 1128 à Lütjenburg*, Sventipolk lui succède sur l'ensemble du territoire.
Vicelinus envoie finalement des prêtres à Liubice, mais après que la ville ait été prise et détruite par les Rani, les religieux s'enfuient à Faldera* (Neumünster). Sventipolk est tué la même année, et son fils Swineke est tué à son tour en 1129 à Ertheneburg sur l'Elbe*.
L'Empereur Lothaire II du Saint-Empire offre le titre de roi des Abodrites à Knud Lavard en 1129, mais ce dernier est lui aussi assassiné au Danemark en 1131 lors d'une querelle de succession. Le royaume des Abodrites est finalement partagé entre les païens Niklot et Pribislav
Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Henry (Obotrite prince) »
Michel IV le Paphlagonien (vers 1010-1041)
Empereur byzantin de1034 à 1041
Originaire de Paphlagonie* en Anatolie* il vint encore jeune à Constantinople* où son frère, Jean l'Orphanotrophe, occupait une position élevée à la cour. Celui-ci le présenta au couple impérial où il plut immédiatement à l'impératrice Zoé. S'affichant ensemble en public, le couple fut accusé par la rumeur publique d'avoir causé la mort de l'empereur Romain III Argyre.
La mort de l'empereur redonnait le pouvoir à l'impératrice Zoé Porphyrogénète, laquelle épousa son amant le jour même de la mort de l'empereur. Devenu empereur, Michel IV délaissa rapidement sa nouvelle épouse pour diriger lui-même la politique intérieure et extérieure de l'Empire laissant à son frère Jean la gestion des finances publiques. Pour faire face aux dépenses militaires croissantes, ce dernier augmenta considérablement les impôts, heurtant souvent les traditions locales bien ancrées. Il devait en résulter de nombreuses révoltes notamment chez les Serbes* et les Bulgares* où Pierre Deljan prit la tête d'un mouvement visant à rétablir l'Empire bulgare, maintenant intégré à l'Empire byzantin.
Souffrant depuis sa jeunesse d'épilepsie, mal auquel s'ajoutèrent à la fin de sa vie des œdèmes généralisés, l'empereur n'entreprit pas moins une campagne contre les Bulgares qu'il devait mener avec succès. Cette campagne finit par avoir raison de ses forces et, quelques mois après son retour triomphal à Constantinople, Michel IV meurt au monastère des Saints-Côme-et-Damien*, non sans avoir abdiqué et fait adopter son neveu, Michel V, par l'impératrice Zoé.
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Le futur empereur Michel IV naquit dans une famille travaillant dans le change des monnaies, métier considéré comme peu honorable car, selon Georges Cédrène, on y pratiquait souvent la contrefaçon. Ayant quitté très tôt sa Paphlagonie natale (d'où son surnom), il alla exercer son métier à Constantinople où se trouvait déjà son frère aîné Jean l'Orphanotrophe* (directeur d'orphelinat) ou l'Eunuque (ce qu'il était de même que ses frères Constantin et Georges).
Devenu parakimomène*:, Jean était devenu l'ami et le confident de l'empereur Romain III Argyre qui l'avait nommé directeur de l'orphelinat Saint-Paul* de Constantinople. Obsédé par le désir de placer les membres de sa famille dans des positions d'avenir, il réussit à obtenir pour son jeune frère Michel le poste de gentilhomme de la chambre de l'impératrice Zoé.
Michel Psellos, qui professe une grande admiration pour le futur Michel IV excusant volontiers ses crimes, le décrit comme d'une grande beauté physique, mais surtout d'une grande probité morale. Toutefois, le jeune homme souffrait d'épilepsie, maladie qui ira en s'aggravant par la suite et qui sera la cause des œuvres pieuses de tous genres qu'il accomplira au cours de son règne dans l'espoir d'être délivré de son mal.
Michel IV fut officiellement présenté au couple impérial en 1033. Si Romain ne lui jeta qu'un regard distrait, l'impératrice en tomba immédiatement follement amoureuse.
Devenu empereur en 1028, Romain Argyre, éparque* de Constantinople, alors déjà âgé et marié, avait dû épouser Zoé sur ordre de Constantin VIII lequel, sur son lit de mort, l'avait menacé de mort s'il ne divorçait pas de son épouse pour épouser la fille de l'empereur et assurer ainsi la survie de la dynastie macédonienne*. Très tôt l'empereur avait délaissé sa nouvelle épouse et aucune progéniture ne devait naître de leur union. D'abord résistant aux avances de l'impératrice, Michel se laissa vite gagner et bientôt leur relation devint évidente, Zoé embrassant son jeune partenaire aux yeux de tous. Romain ferma d’abord les yeux sur cette idylle, attachant même Michel à son service personnel. Lorsque le scandale éclata au grand jour grâce aux ragots de la sœur de l'empereur, Pulchérie, celui-ci confronta Michel qui jura sur de saintes reliques qu'il ne s'agissait que de calomnies. Amadoué par ces paroles et sensible à la terrible maladie qui frappait Michel depuis sa jeunesse, Romain III préféra fermer les yeux.
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Bientôt, la maladie dont souffrait l'empereur et qui progressait fit oublier le scandale. Sa face s'enfla, son souffle se fit court, il perdit l'appétit et le sommeil.
Il n'en fallait pas moins pour qu'au palais on parlât d'empoisonnement, montrant du doigt l'impératrice Zoé. Le Jeudi saint 1034, alors qu'il se préparait pour les cérémonies du lendemain, l'empereur mourut dans un des bains du palais. Une chose est certaine toutefois : accourue sur les lieux, Zoé jeta un regard sur son époux et, assurée de sa mort prochaine, courut rejoindre son amant. Dès le lendemain (le Vendredi saint), le patriarche Alexis Studite fut convoqué au palais pour unir Zoé et Michel, de 40 ans plus jeune qu'elle, et oindre celui-ci comme empereur. Choqué par la vision de l'impératrice et de son amant revêtus tous deux des habits impériaux, le patriarche ne consentit selon Skylitzès à cette union et au couronnement qui suivit qu'après avoir reçu de l'impératrice la promesse d'une somme de 50 livres d’or pour lui et de 50 autres pour son clergé. Le même soir, les hauts dignitaires de l'Église et de l'État venaient rendre leurs hommages à la fois au nouveau couple impérial et à l'empereur décédé dont le cercueil fut conduit à l'église de la Vierge Peribleptos.
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À son arrivée au pouvoir, l'Empire byzantin connaissait une époque faste. Depuis la mort de Basile II en 1025, il était à son apogée territorial, recouvrant des terres qu'il ne détenait plus depuis l'époque d'Héraclius. L'ensemble de la péninsule balkanique*, l'Asie mineure*, le nord de la Syrie* jusqu'à l'Arménie* étaient contrôlés par les Byzantins*, de même que le sud de l'Italie. L'économie était florissante et la stabilité intérieure garantie par la solidité du régime impérial. Néanmoins, celle-ci reposait grandement sur la permanence de la dynastie macédonienne depuis maintenant deux siècles. Or, tant Basile II que Constantin VIII n'avaient laissé aucune descendance mâle et Zoé et sa sœur Théodora étaient les dernières représentantes de cette dynastie et de sa légitimité dont aucune autre famille n'avait pu se prévaloir dans le monde byzantin jusque-là. L'extinction à venir de la dynastie constituait donc un facteur de fragilité et le mariage avec Zoé ou Théodora permettait, pour le moment, d'accéder au faîte du pouvoir.
Craignant que Zoé ne lui fît subir le sort qu'elle avait fait subir à Romain III Argyre, Michel IV mit fin à sa relation avec l'impératrice dès son arrivée au pouvoir et, lui ayant retiré sa liberté de mouvement, la confina au gynécée du palais où son frère Jean la fit constamment surveiller, lui retirant non seulement une partie de ses émoluments, mais également lui interdisant de recevoir ses amies sans sa permission.
Doué d’une grande perspicacité politique, mais de culture limitée, Michel IV se reposa ainsi presque entièrement dans les premiers mois sur son frère Jean qui devint son premier conseiller et prit charge du gouvernement. D'une grande intelligence et habile, celui-ci commença par accroître les revenus de l'État : il introduisit une nouvelle taxe, l'aerikon*, ne reculant devant rien pour en rendre la perception plus efficace. C'est ainsi qu'il se mit à dos les Bulgares, les obligeant à payer leurs impôts en argent alors que Basile II avait sagement accepté lors de la conquête qu'ils pussent le faire, suivant leur coutume, en nature.
C'est également sous son administration que commença la dévaluation de la monnaie byzantine. Du même coup il accrut sensiblement les pouvoirs des fonctionnaires de la capitale se mettant à dos la noblesse terrienne et la noblesse militaire qui s'étaient affirmées sous les Macédoniens. De mauvaises récoltes, une famine causée par des intempéries et une invasion de sauterelles en 1035 ne firent qu'exacerber la situation et des révoltes se produisirent à Alep, Antioche*, Nicopolis* et en Bulgarie.
Sérieux et déterminé à bien jouer son rôle, Michel IV se mit rapidement à la tâche. S'il laissa la gestion financière à son frère Jean, il reprit le contrôle de l'administration régionale et locale, des affaires étrangères et de l'armée dont il rétablit le moral chancelant. Psellos loue particulièrement le soin qu'il mit à faire des réformes graduelles, évitant d'abolir les coutumes bien assises, à ne promouvoir les fonctionnaires y compris les membres de sa famille contrairement à son frère Jean que s'ils avaient fait preuve de compétence et à ne pas renvoyer les conseillers d'expérience. Ses conseillers louaient sa capacité de travail, son sens politique, la rapidité avec laquelle il appréhendait les problèmes, et, en dépit de sa maladie, l'équilibre de son caractère qui lui permettait de ne jamais s'emporter ou d'élever la voix, ainsi que la douceur de ses manières.
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Conséquence surtout de la politique fiscale de son frère, le règne de Michel IV fut marqué par plusieurs complots et rébellions. Dès 1034, Michel IV dut faire arrêter Constantin Dalassène soupçonné de trahison pour avoir fomenté une révolte à Antioche. En 1037, l'impératrice Zoé, lasse du traitement que lui infligeait Jean l'Orphanotrophe, tenta de faire empoisonner celui-ci. En 1038, le frère de Michel, Constantin dut réprimer une rébellion des armées de l'Anatolie. En 1040, une autre conspiration impliqua Michel 1er Cérulaire, alors haut fonctionnaire, lequel décida de se faire moine pour échapper à la justice impériale; il deviendra patriarche de Constantinople* sous le successeur de Michel. En 1040, durant le soulèvement de Pierre Deljan en Bulgarie, Jean l'Orphanotrophe fit arrêter diverses personnes en Anatolie et à Constantinople soupçonnées de prendre avantage de cette rébellion; il fut toutefois incapable de s'emparer du strategos* (gouverneur) de Theodosiopolis* qui s'était joint à la rébellion et avait tenté de s'emparer de Thessalonique*.
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Malgré ce qu'en dit Psellos les débuts du règne de Michel IV furent témoins de nombreuses crises aux frontières : les Arabes pillèrent Myra *au sud-ouest de l'Anatolie*, les Serbes sous la direction d’Étienne Voislav, se soulevèrent vers 1034 et les Petchénègues* ravagèrent le nord-est de l'Empire parvenant presque aux portes de Thessalonique. Le règne de Michel IV constitua en fait le début d'un changement progressif de situation pour l'Empire byzantin. D'offensif durant le dernier siècle et demi, il passait peu à peu sur la défensive.
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En Orient, l'Empire byzantin était au contact des puissances arabes et du Caucase chrétien, dans lequel il entendait affermir son influence. Ainsi, vers 1038-1039, il intervint pour soutenir les prétentions de Démétrius au trône de Géorgie*, alors occupé par Bagrat IV. Les Byzantins pouvaient alors compter sur le soutien d'un des plus puissants seigneurs géorgiens, Liparit IV de Kldekari, tombé en disgrâce peu de temps auparavant. Néanmoins, un accord est trouvé et Bagrat resta sur le trône.
Face aux Arabes, Michel IV dut défendre les dernières conquêtes impériales, en particulier la ville d'Édesse*, prise sous Romain III. Elle est assiégée dès 1036 et ne tint que par l'intervention salvatrice du duc d'Antioche*, Constantin. 2 ans plus tard, il semblerait que des hommes armés tentèrent de s'emparer de la cité par surprise, sans qu'il soit possible de déterminer leur origine. Un peu plus au nord, les troupes de Michel IV parvinrent à s'emparer de la forteresse de Berkri* qui permettait de contrôler la région du lac de Van*, au terme d'un siège mené par Nicétas Pégonitès.
La cité d'Alep* constituait un autre point chaud de la frontière byzantino-musulmane. Tenue par les vassaux des Fatimides, elle était parfois soumise à la suzeraineté byzantine. Dès 1035, Michel IV parvint à un traité avec les Fatimides qui établissait une trêve de 10 ans, alors que les émirs d'Alep* renouvelèrent le protectorat byzantin sur leur territoire.
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En Italie, Michel et son frère Jean ordonnèrent au général George Maniakès qui s'était illustré en 1030 en sauvant la ville de Telouch* d'une attaque arabe et avait conquis Édesse, de mettre de l'ordre dans cette province byzantine. Celui-ci se rendit d'abord en Sicile* avec un contingent qui comprenait le prince de Norvège Harald Hardrada et 500 Normands. Il parvint à capturer Messine*, puis les places fortes de l'ouest et du sud de l’île. En 1040, alors qu'il avait repris Syracuse* et s'apprêtait à chasser le reste des forces arabes de l'île, il se brouilla avec ses alliés lombards* et les Normands*, insatisfaits de leur paie, l'abandonnèrent pour inciter la population de l'Italie continentale à la révolte, provoquant ainsi la perte de Bari*. Maniakès s'apprêtait à aller mater cette rébellion lorsqu'il fut rappelé à Constantinople par Jean l'Orphanotrophe qui le soupçonnait de trahison. Après son rappel, les Byzantins perdirent la plupart des nouvelles conquêtes de Sicile, alors qu'une expédition contre les Normands subit plusieurs échecs avant que Bari ne soit à nouveau reprise.
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Dans le nord, les invasions petchénègues avaient d'abord forcé les Serbes à demander la protection de l'Empire byzantin. Mais en 1040 tant les Serbes que les Bulgares se rebellèrent. Après avoir conduit une première révolte en 1037, avoir été capturé et emmené à Constantinople, Étienne Voislav s'était échappé, il devait reprendre le flambeau en 1040. Le gouverneur byzantin de la Dioclée*, le général Théophile Érotikos fut chassé et Voislav établit une principauté indépendante qu'il agrandit en 1042 après avoir vaincu les forces du gouverneur de Dyrrachium* qui avait l'appui des princes de Rascie* et de Zachlumie*.
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Au même moment, en Bulgarie, Pierre Deljan conduisait une autre révolte après que Michel IV eut exigé que les Bulgares qui, jusque-là, pouvaient payer leurs impôts en nature, le fissent en argent. Pierre Deljan prit alors la tête d’un mouvement visant à rétablir un Empire bulgare indépendant. Il fut proclamé tsar* à Belgrade* et put reprendre Skopje*. Michel IV commit alors l'erreur de renvoyer le doux* de Dyrrachium, Basile Synadus, qui marchait contre Deljan, l'accusant de trahison. Les troupes du doux, en grande partie composées de Bulgares, se révoltèrent contre cette décision et se joignirent aux forces de Deljan. Celui-ci put alors prendre Dyrrachium, envoyer des troupes à Thèbes* et marcher sur Thessalonique où se trouvait l'empereur Michel IV qui dut s'enfuir pendant que son chambellan, Manuel Ivats, passait du côté des rebelles avec le trésor de guerre impérial. Également outré par la pression fiscale exercé par Jean l'Orphanotrophe, le thème de Nikopolis* se révolta à son tour contre Michel.
C'est alors que l'empereur, que l'épilepsie avait laissé à moitié paralysé et qui souffrait de plus d’un gonflement des jambes où se propageait la gangrène, annonça à la grande surprise de ses conseillers qu'il prendrait lui-même la tête de l'armée contre les Bulgares. En 1041, l'armée impériale se dirigea vers Mosynopolis* où elle devait rencontrer l'armée bulgare conduite maintenant par Alousianos qui, après avoir aveuglé Pierre Deljan, avait pris la tête de la révolte. Toutefois, peu avant la bataille finale, Alousianos abandonna ses troupes pour se rendre aux Byzantins. Michel IV lui accorda l'asile politique, mais s'empara de l'infortuné Pierre Deljan avant de continuer à travers la Bulgarie jusqu'à Prileps*, campement fortifié commandé par le voïvode Manuel Ivats qui fut également capturé. L'empereur put ainsi retourner à Constantinople en triomphe, tel les anciens empereurs romains.
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L'empereur avait toutefois abusé de ses forces et il devint évident pour la cour et en particulier pour Jean l'Orphanotrophe qu'il allait mourir. Désirant garder le contrôle du gouvernement, ce dernier convainquit Michel IV de demander à l'impératrice Zoé d'adopter son neveu, également prénommé Michel (futur Michel V) et de proclamer celui-ci césar.
Tourmenté par la façon dont il était parvenu au pouvoir, Michel IV depuis nombre d'années s'était tourné vers la religion, implorant Dieu de le guérir de son mal en allant en pèlerinage au sanctuaire de Saint-Dimitri à Thessalonique* et en construisant de nombreuses églises dont celles des saints Anargyres, dans la banlieue de la capitale. Multipliant les donations en faveur des moines, il fit également construire un hospice pour les prostituées de la capitale et accueillait dans son entourage les miséreux couverts de plaies.
Il devait s'éteindre le 10 décembre 1041 après avoir abdiqué la couronne pour revêtir la robe de moine au monastère des Saints-Come-et-Damien et avoir refusé de voir l’impératrice Zoé qui le suppliait de la recevoir une dernière fois. Il devait être inhumé dans l’église des Saints-Anargyres qu’il avait fait construire et son neveu fut couronné sous le nom de Michel V
Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu du texte de Jean Skylitzès, Empereurs de Constantinople, « Synopsis Historiôn », traduit par Bernard Flusin et annoté pat Jean-Claude Cheynet, éditions P. Lethilleux, Paris, 2003, (ISBN 2283604591).