le 19ème en France : Création de la Banque de France - Bataille de Engen le 12 floréal de l’an VIII (3 mai 1800) - Le 14 juin 1800 Bonaparte victorieux de justesse à Marengo - La France du 17 juin au 1er décembre 1800 - Bataille de Hohenlinden le 3 décembre 1800 - 24 décembre 1800 L'attentat de la rue Saint-Nicaise - Le 19ème siècle du 9 février 1801 au 12 avril 1803 - Bonaparte cède la Louisiane aux Américains Le 19ème siècle du 29 mai 1803 au 9 août à Novembre 1803 - Une reforme de l’armée mise en place par Napoléon - Napoléon et son état-major - Les écoles militaires - Corps de la Garde impériale - Les Mamelouks - Chevau-légers lanciers - Les gendarmes d’élite et d’ordonnance - Les lanciers de Berg et les Tartares lituaniens L’artillerie et le génie de la Garde Impériale - Mars 1804: de la mort du duc d’Enghien au Code Napoléon - De mai 1804 au couronnement de Napoléon 1er - 1805 : du 5 février  à la bataille de Trafalgar - La flotte de Napoléon 1er battue à Trafalgar - Du 28 octobre 1805 au 26 décembre 1805 - 2 décembre 1805 : Bataille d’Austerlitz - 1806 du 15 février à la Bataille de Iéna Le 14 octobre 1806 : bataille de Iéna - La Bataille de Auerstadt : 14 octobre 1806 - Du 21 novembre 1806 à la bataille de Eylau - La Bataille d’Eylau - Combat d’Herbach, Delmensingen, de Kelmuntz et de Biberach en mai 1800 - Bataille d’Hochstadt le 19 juin 1800: Moreau force le passage du Danube - 1800 Bataille de Moeskirch. Moreau l’emporte de nouveau - Bataille de Pozzolo le 25 décembre 1800 -Moreau bat le général Kray en Allemagne à la deuxième bataille de Stokach le 3 mai 1800 - Bataille de Wertingen le 16 vendémiaire an XIV - Le 9 octobre 1806 : Bataille de Schleitz - Bataille de Saalfeld le 10 octobre 1806 - Du 7 juin 1807 à la bataille de Friedland - Le 7 juillet 1807 est signé le Traité de Tilsit - Du traité de Tilsit au 10 novembre 1808 - Campagne de 1809 : Bataille d’Essling le 21-22 mai 1809 - Bataille de Wagram le 6 juillet 1809 - Du 14 octobre1809 au 20 mars 1811 - Naissance de l'Aiglon - Du 23 février 1812 à la bataille de Borodino ou de la Moskowa - Bataille de Borodino ou de la Moskowa le 7 septembre 1812 -



Personnage du 19ème :

 Marie Walewska née Łączyńska : Noble polonaise - François Arago : Astronome, physicien et homme d'État - Louis Daguerre : Peintre et photographe français - Felice Romani (1788-1865) - Étienne Cabet : Député de 1831 à 1834 - Jean Arago (1788-1836) : Militaire français-Général dans l'armée mexicaine- Augustin Fresnel ou Augustin Jean Fresnel : Ingénieur et physicien français - George Gordon Byron dit Lord Byron : 6ème baron Byron-Poète britannique -Justinus Kerner ou Justinus Andreas Christian Kerner : Médecin-poète allemand de Weinsberg - Jean-Marie-Baptiste Vianney dit Le Curé d'Ars : Prêtre catholique - John Cam Hobhouse : Baron Broughton de Broughton de Gyfford-Homme politique et écrivain britannique - Ludwig Uhland : Poète romantique allemand - Le baron Joseph Karl Benedikt von Eichendorff : Poète et romancier allemand - Wilhelm Joseph Ernst Johann Karl Freiherr von Eichendorff : Juriste et poète autrichien - Otto Heinrich Graf von Loeben ou Isidorus Orientalis : Poète allemand du mouvement romantique -


Martial Côme Annibal Perpétue Magloire (1786-1866)

comte de Guernon-Ranville

Magistrat et homme politique français

Ministre et député en 1830


Issu d’une famille de vieille noblesse normande, fils d’un officier des mousquetaires noirs*, Martial de Guernon-Ranville s’engagea en 1806 aux vélites* de la garde impériale ; mais il fut réformé pour cause de myopie. Après des études de droit à Paris où il sortit docteur de faculté en 1812 , il se fait recevoir en 1813 avocat au barreau de Caen jusqu'en mars 1815. Il salue avec enthousiasme le retour des Bourbons, s’engage aux Cent-Jours dans une compagnie de jeunes volontaires qui devaient combattre l’usurpateur, mais se contente d’aller à Gand* avec sa compagnie de volontaires, monter la garde auprès de Louis XVIII.


Il fut avocat dans sa ville natale, président du tribunal civil de Bayeux* en 1820. Il est ensuite avocat général* à Colmar* en 1822, procureur général* à Limoges* en 1823, à Grenoble* en 1826, à Lyon* en 1829. Dans son discours d’installation dans cette dernière ville, il se déclare nettement contre-révolutionnaire.


Le 18 novembre 1829, il est appelé, dans le ministère Polignac, à prendre la succession de Montbel comme Ministre secrétaire d’État au département des Affaires ecclésiastiques et de l’Instruction publique, Grand maître de l’Université.


Durant son passage au ministère, il s’efforce d’améliorer la condition des instituteurs et fait rendre, le 14 février 1830, une ordonnance étendant le bénéfice de l’instruction primaire à toutes les communes du royaume.


Le 2 mars 1830, il est élu député par le collège du département de Maine-et-Loire en remplacement de François Régis de La Bourdonnais, nommé pair de France*.


Il combat le projet d’adresse des 221* tandis que, au conseil des ministres, il s’élève contre la dissolution et se prononce nettement, dans la discussion sur les ordonnances, contre les mesures extrêmes.


Il est réélu député le 19 juillet 1830. Il signe les ordonnances du 25 juillet, moins par conviction que pour ne pas se séparer de ses collègues. Le 29, il repousse toute idée de transaction avec l’insurrection démocratique.


Après le départ de la famille royale, il part pour Tours* et est arrêté aux portes de cette ville, puis conduit au fort de Vincennes* dans la nuit du 25 au 26 août.


Lors du procès des ministres de Charles X devant la cour des pairs, il est défendu par Adolphe Crémieux et condamné à la prison à perpétuité.


Incarcéré pendant cinq ans au fort de Ham*, il en sort le 23 novembre 1836, à la faveur de la grâce collective décidée à l’instigation du premier ministère Molé, puis se retire au château de Guernon-Ranville* près de Caen*.


Il se tient alors à l'écart de la vie politique, mais participe activement à la vie culturelle caennaise en tant que membre de l'académie des sciences, arts et belles-lettres* à partir de 1841, de la Société d'horticulture* et de la société d'agriculture et de commerce*.


Il a publié Recherches historiques sur le jury.

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Il épouse en 1817 Joséphine Féraud, morte à Ranville le 2 janvier 1873, dont il n'eut pas d'enfant.


Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu du texte de histoire de Martial de Guernon-Ranville, dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891.